L'histoire se déroule dans un univers futuriste mais pas si loin que ça, tout au plus avec 50 ans d'avance. Le progrés a permis de réaliser des robots d'une nouvelle ére; ils ont l'apparence d'un humain et posséde une mémoire artificielle issue d'une personne décédée auquel les êtres chers ne peuvent renoncer à les revoir un jour...
Suzu fait partie de cette catégorie de robot. La mémoire qui lui est implanté fragment par fragment est celle de Ogura Ryou, dont les parents ne peuvent se faire à l'idée que leur fils est bel et bien mort, et qu'un robot même avec 1/1000 de ce qu'était, ou pouvait être leur fils les suffisent.
Alors qu'il joue à la balle, celle-ci n'en fait qu'à sa tête et décide d'aller se perdre un peu plus loin. Alors qu'il la cherche pour continuer de jouer avec, il tombe sur une fille nommée Hotori. Une complicité s'installe et pendant que Suzu lui explique qu'il est un robot et qu'on lui implante des souvenirs chaque jour, Horoti souffre d'une maladie incurable où elle perd la mémoire (maladie d'Alzheimer), a des maux de coeur, etc...
C'est alors qu'un lien se noue et où chacun essayera d'être un réconfort pour l'autre, dans le doute comme dans l'adversité...
Il y a des animes comme ça auquel on a pas vraiment envie de commenter, mais juste vous le conseiller, vous dire qu'il est franchement bien tout en esperant que vous me croirez.
J'adore la poésie qui découle de cet OAV-film, un peu comme celle qu'on peut ressentir dans Hoshi no Koe. Deux enfants qui vivent et ressentent les choses aux battements de leur coeur, et avec toute l'innocence, mais aussi toute la maturité dont ils peuvent faire preuve.
Le graphisme est tout bonnement appréciable et le décor (surtout lorsqu'on est dans la chambre d'Horoti) est vraiment beau. Sinon niveau musique, j'adore la mélodie du début, en même temps que l'explosion des premiers feux d'artifices, et l'ending qui sans être bouleversante, reste trés trés belle.