Kenshin Restauration, tome deux. Étonnamment, le second volume m'aura été autrement plus appréciable que le premier. Peut-être parce que la situation initiale (et bordélique) étant finalement posée, on prend enfin le temps de vivre l'histoire, en la développant par petits morceaux, sans se presser de balancer à l'arrache quatre-cinq ennemis en deux chapitres.
Les caractères ont un peu évolués. Yahiko se rapproche très rapidement de ce qu'il est à la fin du manga original (les compétences au kendo en moins), Kaoru est plus mature (de l'aveu de l'auteur : les héroïnes violentes ne sont plus vraiment à la mode), et Kenshin un peu moins rigolo. Sanosuke, forcément, est égal à lui-même (parce que sinon ça aurait rué dans les brancards...)
Ma foi, ce coup-ci, j'ai trouvé la lecture très plaisante. Il y a de très jolies planches, et les antagonistes étant moins nombreux, on les apprécie davantage. Même ce... Kanryu, qui continue à emprunter sa gestuelle au fiasco dénommé "Papillon" ("personnage" de Buso Renkin...) et qui demeure un des plus sérieux méchants de l'histoire.
Assez réussi, d'ailleurs. (Oui, ben, ça me surprend aussi.)
Le fait que le combat final mette en valeur un des premiers adversaires de Kenshin m'a bien plu également. "Il" jouait bien son rôle pour conclure le volume. Un combat un peu plus stylé/chiadé m'aurait quand même davantage convenu, parce que là, il attaquait quand même de manière louche...
En bref, pas de regrets pour ce second et dernier achat. Dans les pages intermédiaires, l'auteur mentionne ses hésitations à l'idée d'éventuellement reprendre l'écriture de Kenshin, un peu poussés par ses proches, éditeurs et par la sortie du film, qui aura deux ou trois suites... Liiiive-aaaaction-moviiiie ! Yay...
On verra bien ce que Nobuhiro Watsuki décide de faire ~