Nous avons été nombreux a apprécié (et plus si affinité) Peach Girl de Miwa Ueda. Et bien voilà qu´elle en remet une couche avec son nouvel opus Ura Peach Girl.
Nous retrouvons donc Sae, Momo et Kairi dans le premier tome qui vient tout juste de nous arriver. Seulement voilà, la donne a changé et ce n´est plus notre bronzée préférée qui tient le haut de l´affiche mais bel et bien la plus peste de tous les mangas que j´ai pu lire: J´ai dénommé Sae!!!
Synopsis: Momo et Kairi vivent enfin leur amour au grand jour, et sont aujourd´hui d´heureux élèves universitaires. Cependant c´est compté sans leur meilleure amie/ennemie Sae qui, révoltée dávoir redoublé sa terminale, s´incruste en permanence sur leur campus au lieu de s´inquiéter un peu du devenir de sa culture. En bref, la jeune fille ne pense qu´à s´amuser et multiplie les frasques au grand damm des deux amoureux qui aimeraient bien la voir mûrir un peu. Mais voilà, la peste est à la recherche du grand amour et fera tout pour arriver à ses fins... Ça va décoiffer!!!
Pas du tout déçue à la lecture de ce premier tome. Il faut dire que ça fait plutôt plaisir de retrouver ces persos, et que l´idée d´expliquer le passé de Sae et assez allèchante. Car tout va plus ou moins se baser là dessus en plus de sa quête de l´être parfait. Tout ce qui avait fait le piment de Peach girl est là, et c´est d´autant plus jouissif, surtout que réussir à rendre le perso de Sae attachant est un tour assez difficile (à la base, je hait cette fille
), mais la mangaka s´en sort très bien.
Je déplore seulement que son dessin des bouches soit toujours aussi moche (question de goût) et que son abus des trames (franchement, des fois je me demande si elle en colle pas une sur une planche juste pour voir l´effet que ça donne) ne ce soit pas amélioré... Mais à l´inverse d´une Yazawa qui porte l´esthétisme comme marque de fabrique, ici tout fonctionne malgré ces quelques (petits) défauts artistiques. Pour les fans de Peach Girl évidemment, et que ceux qui n´ont pas lu la première série se jettent dessus ou alors se flagelle en demandant pardon au dieu Shôjo