Le rythme de parution y est sans doute pour quelque chose, c'est vrai. Mais je commençais déjà à décrocher depuis que l'histoire était passée à "l'ère Ami" car je trouvais que l'auteur se perdait un peu.
Non, le truc qui m'a vraiment gonflé (enfin, il y a deux trucs) sur la fin, c'est l'utilisation du paranormal et des flashbacks. Le présence de paranormal fait perdre beaucoup de force à une histoire qui se voulait plus ancrer dans la réalité. J'avoue que les trucs du genre :
Kanna qui communique par la pensée avec le Kenji du jeu de simulation... heu... pardon mais je trouve ça loin d'être crédible. Ou encore pire, le gars qui est mort mais dont l'esprit est encore dans le simulateur...
Et puis sur la fin, j'ai trouvé que les flashbacks de l'année 1984 (je crois, je sais plus) étaient un peu abusé. Je veux dire que l'auteur ajoutait un peu les éléments qu'ils voulait, sortis de nul part, ce qui ne donnait aucun moyen au lecture de comprendre ce qui se passe. Dans ce genre d'histoire (policier-enigme), j'aime avoir certains éléments pour essayer de me faire mes propres déductions. Hors ici, c'est impossible, parce que l'auteur nous cache trop de choses et les sort un peu n'importe quand. Du coup, j'avoue que je me suis perdu et que sur la fin, je ne cherchais plus trop à savoir qui finalement était Ami, mais plutôt de savoir quand l'auteur arrêterait son histoire avant qu'elle parte en sucette...
Je dirai que ma critique sur 21th englobe aussi les quelques derniers tomes de 20th. Une excellente série qui se perd sur la fin, avec beaucoup trop d'éléments qui la décrébilise. Je dis pas que la fin est mauvaise, mais je m'attendais à beaucoup mieux et à plus crédible, surtout avec les 15-20 premiers tomes vraiment excellents.