Volume 23, ce chef d’œuvre !Quelle claque je viens de prendre ! Enfin j'ai pu assister, voir de mes yeux, l'étendue du génie tactique d'
Anotsu.
Son équipe est parfaite. Quatre membres pour assiéger le château d'Edo, quatre combattants d'exception.
Cette sauvagerie, cette fluidité des combats. Le découpage des planches est parfait. Les combattants virevoltent, dansent, sur cette somptueuse mélodie, longue mélodie orchestrée par
Samura . Une mélodie qui déchire le silence de la nuit. Le chant tranchants des sabres qui taillent dans le vif, les têtes qui partent comme des bouchons de champagnes, et la tripaille qui se déversent abondamment sous le souffle brutal des explosions. Un feu d'artifice d'un demi tome, et quel feu ! Quelle démonstration aussi...
Tout ça pour humilier Hanabusa Ugen, un massacre juste pour s'amuser avec lui, c'est magnifique ! XD
Barô vient de se faire sa petite place dans mon cœur. Son style de combat me plaît énormément, et sa façon d'être aussi. Pas de blabla, cet homme est l’efficacité et la classe incarnées.
Habaki a réussi lui aussi à m'émouvoir. Aussi abjecte que ce personnage ait pu être jusque là, j'ai réussi à éprouver de la peine et même du respect face à ses convictions. J'irais même jusqu'à dire que je le trouve "grand".
Le passage de sa femme qui tue son propre fils et se suicide ensuite ne laisse pas indemne.
J'ai aussi bien apprécié la touche d'humour apporté par
Tampopo et
Meguro. Je n'ai pas souvenir que
Samura ce soit lâché autant depuis le début question humour. Je ne voudrais pas que ça vienne trop envahir le récit, mais j'avoue que ça fait du bien de temps en temps, surtout au beau milieu de toute cette tension.
S'il y en a qui hésite encore à lire ce manga, franchement vous faites une grave erreur. Il y a de bons mangakas, de très bons mangakas même... Mais
Hiroki Samura fait partie des génies (à côté de
Kentarö Miura, faut pas l'oublier lui non plus, hein
)