Plop, je viens de finir "La Tour au-delà des Nuages", car on m'a recommandé vivement la filmographie Makoto Shinkai (suite à l'appréciation que j'eus pour Kotoha no Niwa). Donc, ça signifie... Chrono-critique hé ! Ou plutôt critique à chaud.
Premièrement : P*tain, c'est un film jap de 2004, et franchement, cette claque quoi en terme de graphismes ! Les décors, l'animation, franchement ça met la barre haute déjà. En plus le ton, les couleurs sont bien utilisés pour bien montrer que ça a un côté poétique.
Deuxièmement : Ayant entendu parler, et constaté que récemment ce bon monsieur asiatique faisait surtout dans la poésie (cf Garden of Words et 5cm per second), je me suis demandé si c'était tout aussi poétique. Mouais... ça reste un peu dans le trip sentimental mais, chose qui m'a un peu surpris, y'a un scénario derrière. Bon... C'était brouillon pour être franc. Non, sans déc, j'ai pigé que les 3/4 du background. Le rythme m'a paru un tantinet bizarre. En tout cas, ça mise pas sur ça (je crois qu'il l'a compris pour ses oeuvres suivantes, vu qu'elles sont dépourvues de "réel" scénario). Maiiiiiiiiss c'était sympa quand même, même si la timeline dans ma tête faisait des ronds, des carrés, des pentagrammes, bref, le truc qui améliore pas la compréhension. Maaaaaaais c'est un avis à chaud hein ! Je comprendrais peut-être un peu mieux plus tard !
Et là, on passe au son. Côté OST, j'ai été servi au juste prix : ni trop cheap, ni trop hypante. Elle sert le propos. Quelques mélodies cristallines pour accompagner la jouissance visuelle, c'est nice tout ça. La musique de fin, j'ai bien aimé, pourtant je suis pas trop fan de ce genre de musique, donc wala.
Les seiyus m'ont pliés à certains moments... de rire ou de "argh mé non mé cpas du tout comme ça", je sais pas, mais je dirais plutôt la deuxième. Non, sérieux, y'a des scènes, franchement, punaise, les seiyus abusent, j'sais pas moi (spoiler) :
Quand tu vois quelqu'un qui va tomber à l'eau, tu vas pas te contenter de dire un petit peu fort son prénom, même si tu sais qu'elle va pas crever quoi, ça doit te surprendre qu'elle va chuter, non ? Et la scène avec la pseudo-bagarre. Mince quoi, il va tirer sur ton avion, mets-y un peu de conviction quoi, en plus c'est ton pote !
Mais bon, en résumé : c'est comme si un personnage X allait se faire exécuter, et que son meilleur ami Y se contente de "dire" son prénom. ça manque de conviction.
NEANMOINS, c'est à nuancer, car je sais que la plupart du temps, les doubleurs ne disposent pas forcément des images de la scène qu'ils doublent... enfin, j'ai un doute, du moins j'espère que c'est ça.
Bon, conclusion : un bon, un beau film, qui mise sur la poésie, sur sa magnificence quoi, du Shinkai qu'on recommande parce que c'est dans ses cordes.
(sinon, c'est moi ou il a eu une période où il kiffait sévèrement l'arc et les garages à vélos ? cf La tour au delà des nuages et 5cm par seconde).