Quai d'Orsay: Un jeune énarque débarque au Quai d'Orsay, il a été choisi pour écrire les discours d'Alexandre Taillard de Vorms (Dominique de Villepin?), ministre des affaires étrangères. La tâche est loin d'être facile, car le ministre est à la fois un coup de vent et un séisme sur les pas duquel la terre elle même semble partir en vrille. Et il y a les autres conseillers qui ont également leurs propres habitudes et leur manière de gérer (ou pas) leur supérieur. Enfin, n'oublions les luttes d'influence discrètes mais plutôt violentes qui se mènent en coulisse, chacun essayant de tirer à soi une partie de la renommée du ministre. Bref, un job éprouvant, aussi bien physiquement que moralement.
Savoureux, c'est ainsi que j'ai envie de décrire mon impression au sortir de la salle. Certes moins que la BD éponyme dont est tirée l'adaptation, mais tout de même. Je craignais que le live fasse passer à la trappe beaucoup des éléments visuels qui, dans la BD, rendent le personnage campé par Thierry Lhermitte impossible à ignorer même en fermant les yeux. Mais finalement, le résultat est plutôt amusant et l'objet de gags récurrents (comme les dossiers qui s'envolent dès que le ministre rentre dans une pièce).
A côté de ça, les personnages collent assez bien à ceux que l'on peut voir dans l’œuvre originale. Et c'est un plaisir de redécouvrir l'équipe de choc mise en place, au fil des crises et demandes quelque peu irréalistes du personnage central.
Le réalisateur et les acteurs ont d'ailleurs peut-être un peu trop réussi leur coup: 2h de films, c'est un peu long, et Taillard de Vorms ne tarde pas à épuiser aussi bien son équipe que le public. Une demie heure de moins aurait sans doute été raisonnable. Mais ne gâchons pas notre plaisir, c'est quand même une très bonne adaptation qui nous est servie là.
J'ai aussi vu dernièrement le deuxième opus de Thor. Une production grand spectacle tout ce qu'il y a de plus correct, et qui (comme cela a été dit plus tôt) ne s'embarrasse plus vraiment avec les retournements de situation à la limite de l'invraisemblable, pourvu qu'on ait droit à un bon cocktail d'action/humour...
Et comme cela devient maintenant l'habitude pour les productions estampillées Marvel, on termine sur un petit cliffhanger. Un Thor 3 ou un Avenger 2 (ou autre) à prévoir prochainement?