Atomic Blonde m'a assez surpris. La blonde est charismatique. En fait, j'ai particulièrement apprécié les scènes d'actions, notamment celles de bastons car, comme l'a écrit Sacrilège, ça castagne très sévère, parfois à l'arrache, avec le premier truc à porter de mains. GTZ, tu devrais apprécier ça
Sinon,
120 Battements par minute est vraiment excellent. Les actions et réunions d'Act Up faisaient très authentique, j'en oubliais presque que j'étais dans une fiction par moments. Les personnages sont très charismatiques et humains, on s'attache facilement à eux et à leur combat. Faut pas le rater ce film.
Une vie violente m'a changé des histoires mafieuses habituelles où l'ambiance est plus romanesque que réaliste. Ici, l'histoire est brute, sans artifices. Nous sommes en Corse, quelques années en arrière (de mémoire le dénouement du film se déroule en 2001), où l'on suit la jeunesse corse prise dans l'activisme qui anime l'île. Le film s'intéresse de près aux différentes aspirations de plusieurs personnages et des raisons qui les font naître. Au départ, ils luttent pour préserver leur île, notamment des investissements étrangers à la corse, puis l'argent et la violence prennent le dessus et ils finissent par se battre entre eux, allant jusqu'à oublier les idéaux de départ pour les plus jeunes. Les règlements de comptes à coups d'assassinats deviennent banals, acceptés par les familles, qui en viennent à regretter que leur fils ait seulement choisi le mauvais camps. Nous, dans tout ça, on suit plusieurs personnages, notamment un jeune homme à l'esprit plutôt brillant, qui s'enlise dans cette lutte au lieu de poursuivre ses études. Très bon film.
Gabriel et la montagne. Là aussi, c'est puissant. C'est l'histoire d'un jeune brésilien qui fait le tour du monde. On suit particulièrement son parcours en Afrique qui finit tragiquement par sa mort. C'est tiré d'une histoire vraie. Le film retrace ses derniers jours et annonce la couleur dès le début, c'est pourquoi je me permets d'écrire que Gabriel meurt à la fin. C'est un portrait sans concession qui lui est fait, on voit ses bons et mauvais côtés, dépeints comme j'aimerais que ce soit fait pour moi tellement c'est très bien retranscrit à l'écran. Très bel hommage. Franchement, malgré le côté funeste, ce film respire la vie, on prends beaucoup de plaisir à suivre Gabriel dans son périple.
Seven Sisters propose une idée originale qui échoue dans sa réalisation. A une époque, où les modifications génétiques sur ce qui arrivent dans nos assiettes ont entrainées une augmentation sévère des triplés et plus, il est instauré la politique de l'enfant unique par une femme sans aucun doute inspirée de la dame de fer. Du coup, il faut en choisir un et les autres jumeaux vont direct dans le caisson de cryogénisation pour vivre en une époque future qui pourra les nourrir. Un père de famille n'est pas d'accord avec ça. Il garde ses sept filles qui auront chaque une pour nom un de ceux de la semaine. On se retrouve donc avec Lundi qui sort que le Lundi, etc... Bon, ça servait à rien d'écrire cela si vous avez entendu parler de ce film, ce qui est fort possible.
Comment dire... Ce n'est pas réussi. Mais encore... Déjà, ce fut extrêmement difficile d'avoir de l'empathie pour ces sept personnages que le film n'arrive pas, ou n'a pas le temps, de développer. Du coup, elles sont artificielles. L'actrice s'est démenée pour rien. Quand je ne parviens pas à accrocher aux personnages, c'est le début de la fin.
Ensuite, ça essaie de raconter quelque chose, de mettre une intrigue, de faire des cachotteries, de créer de l’émotion, de surprendre, d'insérer de la morale... Tout est vain et décevant. J'en rigole encore de cette accroche : "Vous ne devinerez jamais la fin". Meilleure Vanne de l'année. Combien on est payé pour écrire ça ? Cela sent la corruption.
Enfin, avec de la bonne volonté, j'ai tout de même passé un assez bon moment. Comment ? J'ai rapidement abandonné l'idée que j'étais devant un bon film permettant au miracle (qui sera approuvé par le Vatican dans quelques années) de me prendre dans ses bras. J'ai réussi à ne sanctionner ce film que d'un 6/10.
(8-9-8-8) => Ceci n'est pas mon code de carte mais les notes des autres dans l'ordre.
(Pourquoi j'ai écrit autant sur le moins bon... Sacré rigolo va)