Grosse semaine ciné de mon côté avec des films assez différents les uns des autres.
DownsizingL'idée a de quoi prêter à sourire (permettre aux Hommes d'effectuer une opération dans le but de les réduire à des petites personnes de 10cm) mais le thème restait pour moi plus grave (nécessité environnementale et réduction des déchets). Le film a réussi à faire sur les deux tableaux en plaçant des saynètes comiques dans un film qui explore les travers de l'humanité, qu'elle soit petite ou grande. Ma déception réside dans le fait où l'on oublie bien vite l'effet downsizing. La scène de la rose mise à part, on occulte très rapidement la situation de taille réduite des personnages, pour se limiter pendant une grande partie du film à la thématique "tranches de vie" (la scène de fin exceptée). J'aurais aimé aller au-delà quant à l'aspect science-fiction, pour bénéficier d'un point de vue plus concret, ou en tout cas plus différent.
The PassengerLiam Neeson et ses films de baston, c'est mon péché mignon. Rien de bien original dans The Passenger mais le contexte de huis clos et le fait de chercher quelqu'un (on ne sait pas qui) pour on ne sait pas quoi, m'a convaincue. Et quel plaisir de voir le couple Warren un peu partout (Patrick Wilson et Vera Farmiga de Conjuring). Le film met en avant moins de scènes d'action qu'à l'accoutumée quand il est question de Liam Neeson, mais quand il y en a, elles sont gratinées. J'ai passé un bon moment, le film est rapide, on ne s'ennuie pas, il fait son job.
Wonder WheelWoody Allen et moi c'est une histoire en dents de scie. Il y a eu de bons millésimes (Match Point, L'Homme Irrationnel plus récemment) et de moins bons (Blue Jasmine, Café Society). Pour Wonder Wheel, je n'ai pas été transportée comme avec certains de ses films, mais il n'est pas mauvais pour autant. On sent plus de liberté dans ce long-métrage, comme s'il cherchait à sortir de son genre, tout en gardant sa marque de fabrique. Le film présente quelques longueurs mais offre un vent de fraîcheur avec la présence de Justin Timberlake. Il n'y a pas de grand renversement et la fin nous présente un dénouement logique, bien qu'avec une impression de déjà-vu, liée avant tout au réalisateur.
Le Labyrinthe : Le Remède mortelLe Labyrinthe est à mes yeux la seule saga pour adolescents de la dernière décennie à se détacher de son côté bon enfant pour entrer dans un univers plus dark et moins manichéen. J'ai passé une séance assez tumultueuse car je suis arrivée 10 minutes en retard et j'ai passé les 5 premières minutes à relire le résumé de l'épisode précédent, que j'avais complément oublié. Ce moment de battement fini, j'ai passé un bon moment, quoiqu'un peu long par moments en raison de scènes d'émotion un peu inutiles. D'une manière générale, je trouve que les personnages font de bonnes actions, mais pas pour les bonnes raisons. Il y a quelques scènes d'action épiques (notamment celle du bus) mais on ressent difficilement l'aboutissement d'une trilogie. Celle-ci reste bien clôturée mais manque de piquant, dans son traitement comme dans sa réalisation. Mention spéciale toutefois pour Aidan Gillen, toujours au top de la magouille.
Je sais qu'il n'est pas sorti au cinéma mais je parle rapidement de
The Cloverfield Paradox, qui s'est révélé être d'une inutilité totale et qui a tous les travers des films de SF qui se déroulent à bord de la SSI, ou plus ou moins à proximité. J'avais peu apprécié le premier opus mais 10 Cloverfield Lane m'avait rabibochée avec la licence. Ce troisième film est décevant, peu clair, trop long et globalement pas intéressant. Le quatrième volet (Overlord) est prévu pour cette année et a lieu avant le débarquement de Normandie. Je me demande vers quoi on se dirige encore.
Et sinon, si vous êtes passés à côté de cette information,
Ghostland, le prochain film avec Mylène Farmer et annoncé depuis des années, a reçu plusieurs prix au festival du film fantastique de Gerardmer (dont celui du jury Syfy, ça fait un peu peur quand même) et sort en salle le 14 mars