C'est bien on a des goûts tellement différents, qu'on quadrille toute la programmation du moment
J'ai fini tranquillement le mois déjà bien entamé par
Les Fauves, avec Lily-Rose Depp et Laurent Lafitte, intriguée plus par le casting que par l'histoire. Une panthère a été aperçue rôdant autour d'un camping où résident les deux personnages principaux. Des disparitions vont se produire et d'autres événéments étranges, étayant la théorie de la présence de la panthère. Durant moins d'une heure trente, j'ai quand même réussi à m'ennuyer. Les acteurs sont bons, mais desservis par une histoire peu intéressante et des larges plans silencieux, où l'on sent une volonté de faire passer les émotions par les regards plus que par le dialogue, sans vraiment y parvenir. Ces derniers restent bien écrits, surtout ceux de LR Depp, mais le film en lui-même reste vite oubliable.
La Mule a été pour moi un bon moment de cinéma. Là où on peut s'étonner de la crédulité du vieux monsieur qui devient une mule pour un cartel, on se rend rapidement compte qu'il n'était pas si dupe que cela. Malgré ses 88 ans et montrant volontairement aussi des faiblesses physiques, j'ai trouvé que Clint Eastwood était encore au top de sa forme. Le film avance à un bon rythme et le duo avec Bradley Cooper est plutôt réussi. J'avais peur de voir un énième chassé / croisé entre flics et trafiquants mais cette traque est finement mise en place et plus agréable à regarder qu'une course poursuite lambda.
Même s'il fait beaucoup parler de lui en positif depuis quelques jours, j'ai eu beaucoup de mal avec
Sorry To Bother You. Même sans lire le synopsis, qui reste classique (un télémarketeur qui monte en grade et plonge dans les secrets de la plus grande entreprise du moment), on se rend vite compte que le film est complètement chtarbé. S'ajoute à cela le fantastique qui entre en jeu et j'avoue que j'ai lâché l'affaire. Le film se veut une critique de la société actuelle et de ses futures et très probables dérives, mais ridiculise le tout, dont son message de base. Le point positif que j'en ai retenu est d'avoir retrouvé à l'écran Steven Yeun, Glenn de The Walking Dead.
Et comme je n'avais pas grand chose à faire ce matin, et bien que je n'avais pas vu le premier volet, je suis allée voir
Qu'est-ce qu'on a encore fait au bon Dieu, assez interloquée de voir que la salle où il était programmé (la plus grande de mon cinéma, 394 places apparemment) était quasiment pleine un dimanche matin. Bien que ce ne soit pas ma tasse de thé, le film reste drôle, a de bonnes répliques et des situations dans lesquelles on peut aisément s'identifier mais malgré quelques défauts il assurera je pense un grand nombre d'entrées. Il faut dire que le budget pub devait peser bien lourd.