Slumdog Millionaire
Enfin, un film sentimental et intelligent. Intelligent car il parvient à mélanger un brin de fantaisie à toute l’histoire dramatique qui se déroule sous nos yeux et cela grâce à la touche d’espoir qui demeure tout au long du film. Parfois des scènes un peu longues mais sans jamais être source d’ennui, le tout accompagné d’une bande-son pratiquement composée exclusivement de musiques de MIA.
C’est mignon, c’est beau sans être niais, j’adore :3
Constantine
Keanu Reeves ayant l’air d’avoir la fâcheuse obsession de ne faire que des films de science-fiction ou fantastique, j’ai le sentiment de toujours le voir jouer le même rôle : c'est-à-dire le rôle de l’Homme qui vient sauver le monde, les humains ou certains êtres quels qu’ils soient. Un film sympa mais sans plus, rien de bien original à vrai dire :x
Anges & Démons
Adapter un roman à succès en film n’est jamais une chose vraiment aisée et encore moins un défi relevé d’avance. J’étais restée sceptique devant Da Vinci Code mais sans pour autant l’avoir détesté. La grande et seule critique que je peux reprocher à A&D est une critique qui reste illégitime puisqu’il s’agit des infos et des explications présentes dans le livre qui ne peuvent bien entendu pas toutes être dans le film. Cela mis à part, l’adaptation n’est pas ce qu’on peut appeler une adaptation ratée, l’ensemble est assez fidèlement retranscrit et les décors filmés n’auraient pas pu mieux correspondre à l’image qu’on pouvait s’en faire auparavant. Oui, un bon point en faveur de ce film : les décors, paysages, monuments, sont tous magnifiquement mis en valeur (même s’il faut dire que les lieux incriminés n’étaient pas ce qu’il y a de plus laid au monde). Les acteurs sont « quelconques » dans leur rôle ; je veux dire par là qu’ils semblent on ne peut plus neutres, sans doute une des contraintes du manque de liberté vis-à-vis de l’œuvre originale.
Dead Silence
Dead Silence peut au début se définir par un simple film d’horreur mettant en scène des poupées de ventriloques. Et en fait oui, c’est à peu près ça. Toutes les évidences qui font souvent partie des films du genre sont là aussi présentes : balade dans un cimetière une fois la nuit tombée, jeux de lumière sans lesquels il n’y aurait rien à craindre ou encore la présence de vieillards tous plus louches les uns que les autres. Bref, beaucoup de lieux communs dans ce film mais je garde dans un coin de ma tête les dernières minutes de fin qui restent assez originales (oui, il faut néanmoins attendre 1h30 de film pour apprécier quelque chose de vraiment original – je ne compte pas « l’originalité » des poupées, qui représentent déjà une horreur à elles toutes seules :d).
Vicky Cristina Barcelona
Les romances de Woody Allen ne peuvent pas se comparer à n’importe quelles romances qu’on peut trouver dans des films sentimentaux à l’eau de rose. Chaque personnage est ici affreusement torturé, à tel point qu’on peut aisément s’identifier à au moins l’un d’entre eux, grâce à leurs caractères si naturels, si opposés et si compliqués. Comme Slumdog Millionaire, mais dans un autre registre, c’est mignon comme tout et reste un vrai plaisir à regarder.