La belle et la bête (2017): Oui je suis allé le voir, et oui j'ai adoré. De toute manière, l'anime de 1991 est probablement mon Disney préféré quand on parle de princes et princesses.
Bon, autant ne pas y aller par 4 chemins: le film est quasiment une copie conforme de l'anime. Des chansons à la mise en scène, en passant par certains plans et décors, il y a finalement très peu de différences. Tout juste se permet-on de nous rajouter quelques scènes supplémentaires pour rajouter un peu de consistance et de tension dramatique à l'ensemble.
Et pourtant, ça passe relativement bien (pour moi en tout cas, c'est ok).
Niveau personnages, curieusement ce ne sont pas la belle (Emma WATSON, sublime) et la bête qui m'ont le plus marqué, mais bien le duo Gaston/Lefou qui font partie des rares à avoir bénéficié d'une (légère) réécriture.
Gaston est toujours un connard misogyne et prétentieux qui ne voit en Belle qu'un trophée supplémentaire à obtenir, mais on sent malgré tout en lui pointer les germes de la folie, sans doute dus à son passé militaire. Et puis il y a Lefou, devenu (?) ouvertement gay et qui idolâtre son camarade peut-être plus que de raison (en tout cas ça a froissé la censure dans certains pays). Ben moi je l'ai trouvée sympa cette nouvelle version 2017 (alors que dans l'anime il avait tendance à me chauffer un peu les oreilles), et ce n'est pas nécessairement le seul exemple de personnage ayant une sexualité alternative.
Autre point qui a semble-t-il troublé le public: la présence de personnages noirs en pleine France du XVIIIème siècle.
Bon déjà, moi j'avais toujours situé l'histoire un peu plus à l'ouest, dans des territoires façon Allemagne/Autriche. Et puis merde, on accepte bien l'existence de la magie dans un univers alternatif et fictif, alors pourquoi pas la présence de personnages de couleur.
Pour conclure, petit coup de cœur pour cette production, dont les thèmes musicaux continuent à me faire vibrer quand je les entends, alors que dans les dernières productions Disney, ils auraient plutôt tendance à me vriller les oreilles