Comme vous The Guardian of Glaxy me tente absolument pas. Par contre, faut que je me presse pour aller voir Get Out vu tous les retours que j'ai eu ici, sur yt et irl...
SAO est dans ma ligne de mire, c'est trop rare que je mate du film d'animation au ciné pour manquer ça!
Bon, très honnêtement, c'est pas souvent que je me rends dans un ciné pour un pur film d'action. Mais quand on prend la légende arthurienne et qu'il y'a en plus un membre des Sons (je suis absolument pas fans de la série mais les personnages en imposent), comment puis-je faire autrement? J'ai écouté
une piste juste avant pour me décider puis la question ne se posa plus...
King Arthur : Legend of the SwordCa faisait longtemps que je ne m'étais pas fait un film qui ne prétend rien de plus que de raconter l'histoire, aussi imposante soit-elle dans la culture, qu'il a choisi de reprendre. C'est net et sans bavure ambitieux mais humble. On sent que le but c'est de divertir point final avec un visuel monstrueux. La scène d'exposition te prend pas par la main, elle te jette dans le ravin pour que tu puisses jauger la violence du réveil après la chute. C'est énorme dans les proportions mais les séquences plan ultra large fourmillent de détails, du folklore et de ce sentiment proche d'un Seigneur des Anneaux. Ce contre-pied par rapport aux grosses prod' majoritairement tirées des comics en ce moment, ça fait un bien fou. On retombe dans le médiéval, la fantasy avec une photographie à coupé le souffle, sans savoir où ça a été tourné ça te fait mais surtout te donnes envie de voyager avec la saison qui arrive. Ces vastes plaines parsemées de quelques reliefs cachés et de cours d'eau ruisselant en de divers coins... Somptueux.

D'ailleurs, si l'histoire s'y prête, le choix de raconter "les origines" à sa façon avec cette petite séquence accélérée et la mise en abîme peu importante de l'accession au trône, n'en demeure pas moins distincte des modèles de récit de la décennie. On nous propose un semblant de quête intérieure dans lequel on ne nous plonge pas vraiment. Choix qui ressort dans le montage et la narration Ritchie qui verse dans la drôlerie pour mettre en scène certains éléments de narration. On ne fait pas d'introspection et l'on évite surtout de paraître complexe alors que l'histoire est évidemment connue, que le plot du garçon se veut plus que classique. Je pense en particulier à la scène de l'entraînement par le feu, c'était rapide et intense sans dialogues avec une grosse piste epic au possible en fond et tout un bestiaire qui défile en quelques minutes. Comparativement, pour prendre ce qui s'est fait de mieux en l'espèce, Nolan avait pris le temps que ce soit dans Origins ou dans Rises de distiller du background et une multitude de messages dans les moments de constructions de "la légende du héros". Là, on a une autre approche bien assumée, plaisante et efficace!
J'étais au départ un peu frileux à l'idée d'une suite, trilogie ou que sais-je mais je suis maintenant bien pressé de voir d'autres personnages majeurs de l'univers arthurien faire leur entrée.
En résumé une petite tuerie visuelle avec une BO qui fait du bien aux oreilles et un divertissement plus que rentable.