Wep, ça pue la haine quoi.
Quel est la question que tu veux poser par rappot à cet article ?
Si on retire toute sa bave haineuse sur la gente féminine, le point qui est intéressant à regarder c'est la passivité face à une agression dans la rue ou dans un lieu publique comme les transport en commun. La lacheté qui se transmet, les gens ne sont pas des héros, mais il suffit qu'un se lève pour que tous le suive.
Il n'a surement jamais assisté à ce genre de chose, moi j'y ai assisté. Cela est surement résultat d'éducation, mes parents sont des personnes qui se lèvent quand ils voient ou entendent une injustice. Mon frère est un homme de ce qu'il appelle virile, qui met des coups quand il sent que sa justice (je parle de ses conceptions morales) sont bafoués devant ses yeux. J'en connais d'autres des comme ça. Après je dis pas que c'est bien non plus de cassé des bouches, moi je ne le fais pas. Mais face à ce genre de situation, la peur est le premier mur. Plus que tous ce qu'il raconte, c'est de la peur que je lis dans son texte. De la peur qu'il justifie.
Il m'est arrivé une fois de voir une agression dans le metro. Deux gamins (13-16 ans) sur la ligne B de paris, embêtait un homme de la quarantaine pour une cigarette au fond du wagon. J'entend un bruit qui me fait sortir de ma bulle de lecture, bulle de protection. Des protestations, je vois la scène. Je suis frappé par la peur, par la peur de ne pas réagir de ne rien faire, d'être inactif face à une agression. Un tremblement monte, comme une décision qu'il va falloir prendre vite.
Je n'ai pas eu a la prendre, l'homme à hausser le ton et les gamins par l'autorité que cet homme a réussit enfin à sortir, à remit les enfants dans leur cadre. Ils sont parties.
Des années plus tard, de cette expérience et de celle d'ami qui se sont fait souvent agressé et qui se souviennent qu'une fois un homme (et une femme d'ailleurs aussi) est intervenu pour l'aider, cela renforce l'idée de l'humanisme de chacun. Je suis sommairement intervenu dans un bus, ou un gamin en ennuyait d'autre. Je lui ai dit de se calmer, presque attrapé, enfin bon maintenant je suis prof. Les gamins ne me provoquent plus la peur de l'inconnue, de la violence de l'autre. J'ai un ton, une manière naturelle de leur parlé (que j'ai travaillé et travaille encore) maintenant qui me permet de communiqué ou raisonner. Cela est arrivé une fois, je vous dis pas que je le referai si je vois 10 gosses en lyncher un autre.
Mais ce que je ferai, est quelque chose qui demande moins de courage que de se jeter dans le tas, pour prévaloir de son kiki, juste sortir son tel et appeler le 17. Il est curieux de noter que même dans son pavé il n'a pas par exemple parler de ça. Il parle d'institution qui doivent nous proteger, ces mêmes institutions ont créer des moyens de les contacters en cas de danger. Je ne connais pas bien le cas de l'affaire de Lille, si quelqu'un a appeler la police. Mais c'est ce qu'il y a a faire. Pareillement je connais des personnes qui ont eu ce petit courage mais qui a bien sauvé des gens.
Comme mon cousin homosexuel qui se fait agresser sur le quaie de joinville (rer A). Personne n'intervient, il se fait bousculer pour son apparence, personne n'intervient. Le gars commence a le fracasser au sol, là un homme accourt et repousse l'agresseur. Il avait appeler la police avant, l'agresseur a été arrêté.
Mon cousin il est vrai est en colère, si quelqu'un était intervenu plutôt, il n'aurait pas eu a aller à l'hopital. Il a en fait surtout peur des gens, de quelqu'un qui pourrait lui tomber dessus et lui faire du mal sans raison. Cela arrive dans les transport ou la foule (ou l'isolement) amène aussi une certaine forme d'anonymat, permettant plus facilement de faire du mal aux autres. Mais les gens ne sont pas aussi crasseux que laissent entendre cet article. La lacheté à se transmet, le courage aussi. Et Je l'ai vu chez les gens et cela a augmenté le mien.
Edit : Juste pour rajouter, malgré tout je comprend sa haine. Moi aussi je suis un lache, la peur me frappe quand je vois une situation qui bouleverse mon quotidien. Quand je vois l'autre agresser l'autre, je transforme cela en colère alors, pour me donner du courage. Quand ça n'arrive qu'a moi, n'ayant personne a sauver je me replie sur moi et sombre dans la lacheté. Après, ce que je vois moi dans son texte, c'est qu'il fuit, se justifie de son manque de courage. De ne pas avoir fait le plus simple, appeler le 17. Quand une personne est agressé et appelle à l'aide comme ce qu'il dit, il faut l'aider. La non assistance a personne danger, dit qu'il faut aider sans se mettre en danger. Passer un coup de téléphone demande un certain courage en soit, de sortir de la bulle de peur de malaise de confusion qui se crée face à ce genre de situation. Cela demande aussi un certain humanisme, dont il semble dépourvu vu comment il abandonne ses propres enfants.