Je répond à Ed sur ce point :
Oui l'évaluation diagnostique en mathématiques pour les 6ème existent toujours.
https://eduscol.education.fr/cid132843/evaluation-de-debut-de-6eme-2018-2019-des-outils-pour-les-enseignants.html.
C'est l'évaluation bilan sur les compétences acquises en mathématiques pour le Cycle 3 (cm1, cm2 et 6ème qui forme un socle complet de connaissance, le cycle 4 étant le reste jusqu'à la troisième).
Pour les résultats, j'ai googlé ça vite fait j'ai pas trouvé immédiatement. On nous les avait donné, ou j'étais tombé sur un article, globalement il me semble que depuis 10 ans le niveau en mathématiques baisse ne France. Mais c'est un peu la bête noir de l'enseignement français les maths, en même ces dix dernières années on a surtout mit le paquet sur la compréhension de la langue. Par contre les résultats qui intéréssent vraiment sont ceux du test PISA, car il est international, donc c'est sur lui qu'on se base surtout pour voir où en est le niveau français en mathématiques.
Pour un petit point sur les filières professionnels, maintenant il y en a beaucoup et beaucoup de très spécfique (bien que la reforme du lycée va surement un peu bousculer tout ça), et le problème c'est l'accès aux renseignements pour savoir quelles sont les filières intéréssants et deuxième point l'accès à ces filières. Elles sont pour la plupart difficile d'accès en fait, de part la distance et surtout qu'en fait. Un dossier en troisième pour une bonne voie pro, bah faut un bon dossier, les bras cassés comme je les appelles, ceux qui passent tout le collège sans avoir été repris car on ne fait plus redoubler subissent une triple peine. Arrivant en fin de troisième, ayant passé tout le collège sans avoir rien appris, s'emmerdant royalement en classe et souffrant d'ailleurs de l'isolement scolaire qui existe forcément entre eux et ceux qui ont suivi, la plupart ont du mal a se tenir correctement en classe. Besoin d'exister d'être là, de faire partie du groupe, souffrance etc, en tout cas ça résulte dans de la perturbation de cours ce qui amène des avertissements au autres blames. Arrivé à l'orientation, peu de chose finalement se présente à eux. Bon après l'ensemble des équipes pédagogique en particulier dans les REP ou j'enseigne sont bienveillant, et compense au maximum les bévus et pour les élèves qui se reveillent en dernière minute car au coté volontaire de la chose, d'aller de l'avant et de prendre en main son orientation bah ça permet de débloquer les portes, car cet aspect là est grandement apprécié. Puis on a plein de trucs pour rattraper le coup, comme les atelier relais ou classe relais, la troisième prépa pro, enfin plein de trucs qu'on a bricolé pour sauver les cas les plus compliqués. Mais pareils les places sont chers. Ils devraient y avoir des 3ème prépa pro dans tous les lycées et c'est pas le cas.
Encore un dernier point sur les bras cassés, c'est qu'ils sont toujours sauvable, même leur niveau scolaire, vu qu'on fait que se repéter tous les ans, il est pas insurmontable de rattraper le retard accumulé. Cela demande des efforts presque titanesque mais cela n'est pas impossible. Donc on mise toujours aussi la dessus et on se bagarre a rattraper des élèves (enfin pas tous c'est vampirisant de faire ça et on abandonne parfois car on a 23 autres à s'occuper et qui sont aussi très demandeur, surtout le pack du milieu, les wildlings, les moyens, les planquées. Les bons élèvent n'ont typiquement pas besoin de nous, le système français les a formé pour qu'ils soient des besogneux et bien disciplinés).
Pour ce qui est de la SEGPA, oui je les entends les élèves de comment ils en parlent, les "Mamadou SEGPA" comme y disent, ou la classe des fous, et ceux qui en font partie aussi ne se considèrent pas forcément mieux. Bon dans mon collège on a une très bonne SEGPA et tous les élèves qui y sont passés, ont tous plus ou moins bien réussi. Cela dépend des structures en plus et surtout du carnet d'adresse du directeur de SEGPA qui va pouvoir placer tous ses élèves dans les filières les plus adaptés.
Pour terminer sur la SEGPA, les dernières étudent il me semble montrait qu'au contraire, les élèves qui passaient par la SEGPA avait en moyenne une réussite social supérieur aux élèves du général, en somme moins de chomeur parmi eux (c'est ça qui compte).
Globalement, l'éducation française, mais je vous apprend rien est devenu une machine a inégalité. Même l'OCDE nous tape du doigts, on est pire que les cainrix maintenant. C'est grave.