La justice à aussi sa part de responsabilités. La prison n'est plus dissuasive, les juges sont de vrai guignols (par moment ils oublient qu'ils ont des gens du peuple qui n'ont jamais fait de droit). Il serait vraiment temps de réformer le code pénal en profondeur. Plus le sentiment d'impunité grandira, plus la violence augmentera et plus le risque d'embrasement généralisé montera.
Les juges guignols comme tu dis sont les garants de l'état de droit. Ils sont en contact direct avec la société, et les grandes affaires dont tu entends parler à la télé (ou radio, ou presse) ne sont pas représentatives de l'action du juge. Que ferions-nous sans la Conseil constitutionnel, la Cour de cassation ou le Conseil d'état? Ils adaptent leurs jugements (et arrêts) en fonction des évolutions de la société, c'est une vérité, je t'invite d'ailleurs à lire le GAJA par exemple. Bon le problème c'est juste que le langage est affreux à suivre, même pour un initié, mais le fond reste le même.
Le code pénal de Badinter (réformé en 1992 je crois) fut une avancée considérable pour le droit pénal. Le changer ne changera pas les comportements. La dissuasion n'est pas à l'ordre du jour, c'est l'éducation qui fait défaut et pour le coup on est la ramasse. Les parents n'ont toujours pas intégré qu'aller voir un(e) éducateur(trice) spécialisé n'est pas une honte mais juste un moyen de réussir à contrôler l'évolution de son enfant. C'est quand même fou que cette institution gratuite qu'est l'aide sociale à l'enfance soit encore perçu comme une arracheuse d'enfant alors que la tendance actuelle est plutôt inverse. Il ne faut pas renier l'aide dont on peut bénéficier...
Enfin, la violence est une réalité qu'on ne serait oublier mais il faut apprendre à se remettre en question et à user des outils intellectuels en possession pour appréhender le phénomène et l'étouffer (je fais référence à la psychologie, sociologie etc).
En ce qui concerne les politiques, ils ne sont pas à côté de leur pompes, ils ne suivent qu'un objectif, le pouvoir et le contrôle à terme d'une masse et d'un territoire plus ou moins grand.
Voilà, le cynique à parlé. Mais sachez une chose : ce serait une bonne chose (maintenant et tant qu'à y être) que la loi sur la déchéance de la nationalité française soit proposée au parlement, et ce pour deux raisons :
- Je doute que les sénateurs laissent passer le texte, mais bon sachant que c'est l'assemblée qui a toujours le dernier mot et en supposant qu'une majorité se dégage il y a l'autre option :
- Le conseil constitutionnel ne laissera jamais passer cette loi quand bien même, la CEDH s'occuperait de forcer la France à régulariser sa situation, soit abroger la loi.
Bref si le Sénat ou le Conseil Constitutionnel refusent la loi, cela redorera l'image de la France démontrant que ses institutions se battent pour la conservation des droits fondamentaux.
Bonsoir (désolé pour la longueur du post)