Disons pour la genetique, qu'il suffit de lire l'ensemble de l'interview, pour voir que 10 ligne avant il dit exactement l'inverse. Donc son probléme est plus de dire tout et son contraire ce dont le bonhomme est coutumier.
Tourner autour du pot lorsque l'on parle d'immigration... c'est impressionant de voir à quel point ce mot est sacralisé. L'employer dans un certains sens te met automatiquement dans la case extreme droite. Trés facile, trop facile. La thématique identitaire étant celle de la nation, j'informe, que les personnes voulant vivre en Suéde par exemple,, sont obligées de suivres des cours d'histoire et tradition de leur pays d'accueil. Ca ne me semble pas choquant.
Alors oui la Suéde ne parle pas d'identité, mais au final cela revient à la meme chose.
Identité et nation sont deux choses différente. La nation n'est pas en soi exclusive. je rappellerai par exemple que sous la IIè République la ville de Dijon avait comme députe Garibaldi, le révolutionnaire italien. En conséquence de quoi, au sein même de l'instance la plus importante de la vie institutionnelle du pays il n'y avait pas de crispation autour de la nationalité, on n'en faisait pas un question identitaire.
De plus, si c'est pour donner des cours d'histoire, désolé, mais il n'y a aucun besoin de créer un ministère à cette fin. On peut très bien le faire dès à présent, par conséquent c'est que cette création correspond à un autre objectif. Je rajouterai que l'exemple suédois que tu mentionnes ne fait pas de rapprochement entre ces deux questions d'identité et d'immigration, qu'on ne mélange jamais les deux.
Là encore c'est simpliste. Il faut distinguer immigration controllée et immigration massive qui elle n'a rien de "normale". La France n'est plus aujourd'hui sous ce flux comme elle l'a été dans les années 70, ce qui lui permet aujourd'hui d'acceuillir les personnes en leur fournissant un bagage culturel qu'elle doit ,sinon assimiler, au moins comprendre.
Je suis en complet désaccord avec cela. Ce n'est pas parce qu'une immigration est contrôlée qu'elle n'est pas pour autant massive. Mon propre grand-père a été un temps médecin pour l'OMI dans les années 60. On allait chercher les personnes dans les pays étrangers, quand ils arrivaient ils avaient un contrat de travail en poche, on était dans ce que l'on peut appeler l'immigration "choisie". Pourtant cela a concerné des centaines de milliers de gens. Aujourd'hui, on ne veut pas l'assumer, c'est tout le problème. On éructe contre le regroupement familial parce que l'on s'est imaginé que les gens allaient venir et couper tous liens avec leurs famille. Ca, c'est notre faute. De plus, je remarque des phénomènes migratoires de masse n'ont pas empêché l'assimilation, cependant on néglige aujourd'hui le rôle que tenait l'école. Or il est difficile de tenir le discours qui est en vogue sur le monde enseignant, accusant l'Education Nationale de tous les maux, et elle en a certainement beaucoup, tout en voulant en même temps qu'elle fasse le même travail. Le discours anti-fonction publique n'est pas neutre également dans l'affaire. Avant l'instituteur était le "hussard noir de la République", il ne faisait pas fortune mais était respecté. Aujourd'hui, c'est un fainéant, un syndicaliste, une charge pour la collectivité, etc... Il faut aussi savoir ce que l'on veut.
Mais grand Dieu arretons de parler d'extreme droite dés que l'on ose toucher au sujet de l'immigration
Il y a certaines thématiques qui ne sont pas neutres, des discours qui font appel à un fond culturel, alors on peut aussi ne pas se cacher derrière son petit doigt.