blop...
Je viens de terminé le manga, sachant qu'il y a une suite intitulée New Say Hello to Black Jack. Sachant que le manga était un flop pour Glénat en France, je doute que ce même éditeur publie la suite ni même un autre éditeur. C'est dommage car je reste sur ma faim. C'était prenant mais il y a énormément de choses à dire sur ce manga très dense. J'ai pas pris mon pied à proprement parler mais c'était instructif comme un cours de civilisation japonaise ^^ C'est-à-dire qu'on apprend entre autre la forte discrimination envers les handicapés, à l'instar de
l'orchestre des doigts. Par exemple l'auteur narre l'histoire d'un trisomique renié dans un premier temps par son père... C'est dire. Donc le mangaka prend comme toile de fond la société nippone et dénonce férocement ses travers par le biais d'un gros plan sur l'univers hospitalier japonais. Et je reconnais que c'était bien joué.
Cependant il fait trop dans l'outrance, toujours comme l'orchestre des doigts. Mais cette fois-ci c'est l'outrance graphique (artifices, double page, jeux de lumière etc.) qui m'a particulièrement fait chié. Elle était tout simplement hors de propos. Bien sûr c'est un choix artistique, il n'empêche que c'était naze :/ La sobriété étant de rigueur selon moi.
Second point négatif : l'aspect relationnel. Il faut savoir que Say Hello to Black jack s'appesantit sur Saïto, jeune interne révolté contre tant de cynisme dans son Centre Hospitalier Universitaire (CHU). Il lutte donc inlassablement contre sa hiérarchie tout en essayant de ne pas se corrompre, de ne pas perdre son identité et ses principes. Les autres personnages sont donc très secondaires. Les principales relations misent en exergue sont donc Saïto et le reste du monde (patients + hiérarchie) et Saïto et les infirmières
Bon heuresement le mangaka, Syuho Sato, évite de déssinner des infirmères aux fortes de poitrines. Néanmoins, il n'empêche que les relations avec Akagi, une superbe infirmière mystérieuse, sont déssinées avec une superbe maestria pleine de non-dits, d'ambiguité et de tension. Minagawa, l'autre principale infirmière et accessoirement petite amie de Saïto, contre balance avec sa simplicité le charme sexy d'Akagi. Elle reste toutefois inintéressante. Mais elle a un rôle important tant dans le manga que dans la vie de Saïto.
Voilà finalement c'est un bilan de lecture plutôt mitigé mais je ne regrette absolument pas de m'être plongé dans cette oeuvre. Je l'estampille de ma bénédiction camarades
. Je vais essayer d'écrire quelque chose de bien dessus
.