Et voilà la fournée films d'horreur de la semaine
Nine DeadMalgré une moyenne assez basse sur IMDB j’ai voulu tenter le coup étant une grande fan de huis clos. Le principe de ce film pourrait rappeler celui de Saw ; 9 personnes sont enlevées pour être séquestrées dans une pièce fermée. Une personne est tuée toutes les dix minutes par le ravisseur jusqu’à ce qu’ils trouvent la raison de leur kidnapping. S’il la trouve, les survivants seront libérés et le ravisseur ira confesser ses crimes à la police. Ce synopsis m’a grandement donné envie de visionner ce film mais le manque de consistance de celui-ci m’a vite fait déchanter. En effet, il est impossible pour le spectateur de deviner les raisons de leur emprisonnement, on ne fait ici que regarder en suivant leurs déductions, parfois intelligentes mais souvent tirées par les cheveux. On retrouve dans ce film Melissa Joan Hart (la sorcière Sabrina de la série de notre enfance), qui aurait décidément du s’arrêter de tourner il y a dix ans. Un film dont on peut largement se passer.
The MistInspiré d’un film de Stephen King, The Mist retrace les aventures d’une vingtaine d’habitants d’une petite ville coincés dans un supermarché par la brume qui sévit au dehors. Car en outre de rendre toute visibilité impossible, cette brume cache en son sein des créatures voulant attenter à la vie de quiconque pénètre dans cette même brume. Pratiquement tout le film se déroule dans le supermarché, on l’on voit diverger les opinions, entre ceux qui veulent rester à l’abri, ceux qui veulent aller chercher des secours par tous les moyens et ceux qui essayent de s’en remettre à Dieu. Les nerfs des protagonistes sont ici mis à rude épreuve et c’est à mes yeux le seul point fort de ce film. Les créatures font « maquettes » malgré les effets spéciaux (trop d’effets spéciaux tuent les effets spéciaux) et la fin est à s’arracher les yeux. The Mist reste un bon thriller à défaut d’être un bon film d’horreur.
The Devil’s RejectsAlors que la police américaine des années 70 fait irruption dans une maison pour coffrer ses habitants, accusés à raison d’avoir tué, mutilé, violé et séquestré des dizaines de personnes, deux des accusés parviennent à s’enfuir. Le film va se composer de la course poursuite du policier en chef vis-à-vis de ces deux hors la loi. Rien de bien original jusque là mais détrompez-vous, le film ne sera pas désintéressant pour autant. En effet, Rob Zombie glisse ça et là un bon nombre de blagues contrastant avec le thème glauque du film, assortis avec des personnages détestables auxquels on finit finalement par s’attacher. Un road trip sympatoche si l’on met de côté les scènes assez gores.
The ThingSi mes souvenirs sont bons, The Thing est le premier film de John Carpenter que j’ai eu l’occasion de voir. Le film se passe dans une base arctique avec une petite dizaine de chercheurs, où va débarquer un organisme ayant la possibilité de pénétrer dans le corps d’un animal ou d’un humain en particulier et de prendre son apparence. Agissant à la manière d’un alien, cette « chose » va prendre possession de l’un des membres de l’équipe de scientifiques sans, évidemment, que nous sachions lequel. Commence alors, là aussi, un huis clos où personne ne fait étonnement confiance à personne …
Malgré son âge le film a assez bien vieilli. Les décors et les trucages sont tout à fait réussis ainsi que le suspense qui court tout au long du long métrage.
Alien ResurrectionLe moins que l’on puisse dire, est qu’un grand saut dans le domaine scientifique a été fait dans ce film. Il faut se dire que tout est possible, même ce qui dépasse l’entendement, comme le fait de cloner Ripley avec l’alien qu’elle possède dans son ventre. Soyons fous. Alien Resurrection n’est ni excellent ni pitoyable, simplement dans la moyenne. On y retrouve les clichés des habituelles équipes de militaires américains ainsi que leurs multiples blagues à un niveau ras des pâquerettes. Mais on rencontre à mon goût moins de suspense et de moments de frayeur qui étaient bien présents dans les premiers épisodes de la série ; l’intrigue se résumant, comme à chaque fois, à tuer chaque alien à portée de main pour pouvoir s’enfuir dans un endroit sécurisé. Rien de bien nouveau donc, si ce n’est le plaisir de revoir Sigourney Weaver dans son rôle de prédilection.