Tu regardes déjà The Bounty Hunter à la télé toi ?
Identity10 personnes se sont refugiées dans un motel, suite à une pluie torrentielle qui bloque toutes les routes adjacentes. Tout se passe plus ou moins bien jusqu’à ce qu’elles se rendent compte qu’elles sont la cible d’un tueur acharné qui commence à tuer un à un les refugiés, suivant un décompte macabre.
Ce film se découpe nettement en deux parties : avant et après la révélation de l’énigme planant sur ces meurtres quelque peu bizarres. En effet, cette révélation est lancée comme un cheveu sur la soupe aux deux tiers du film. A partir de là, difficile de s’impliquer autant dans l’action et les sentiments des personnages, choses assez indispensables jusqu'ici. Malgré ce spoiler précipité, Identity se regarde comme on lit les
Dix Petits Nègres, parvenant tout de même à nous surprendre jusqu’à la dernière minute.
MorseEnfant timide et maltraité à l’école, Oskar va faire la connaissance d’Eli, sa nouvelle voisine, comme lui âgée de 12 ans. Oskar va alors découvrir en cette fille taciturne, dont le père tue des gens pour en récolter le sang, sa vraie nature qu’il n’aurait jamais été à même d’imaginer.
Morse est un film de vampires suédois mais n’est ni un film d’horreur, ni inspiré de Twilight. Le côté « vampiresque » n’est pas vraiment omniprésent dans le film, au profit du simple sentiment de différence que n’importe qui peut ressentir vis-à-vis de la société. Morse est un bon long métrage qui traine malgré tout en longueur à certains moments, mais rien de bien méchant.
DelivranceAyant sans doute largement inspiré Eden Lake, Delivrance nous montre quatre hommes partis en weekend, en pleine nature isolée, pour y faire du canoë. Evidemment, rien ne va se passer comme prévu et le weekend va se révéler bien plus dangereux qu’un simple séjour tranquille entre amis.
Datant de 1972, le gros défaut de ce film est qu’il a incontestablement mal vieilli. Nul doute que le thème de base était pour le moins original à l’époque mais j’ai trouvé ce long métrage assez vide dans sa globalité. Il se passe trois actions notables au long du film et pas une de plus. On ne s’ennuie pas forcément pendant le visionnage en lui-même mais il n’empêche qu’on ne peut que se demander après coup «
Tout ça pour ça ? ». A voir pour se redonner une idée du look seventies avec les doublages français qui vont avec et pour la scène de yaoi dans les bois.
PandorumNous sommes en plein milieu du troisième millénaire et la Terre n’est plus à même de parvenir aux besoins de ses milliards d’habitants. Un projet d’envergure mondiale voit alors le jour : aller coloniser une nouvelle planète, très lointaine mais ressemblant en tous points à la Terre.
Le film se passe dans la navette spatiale ayant à son bord les 60 000 personnes, civiles comme militaires, nécessaires à la colonisation. Sortant d’un hypersommeil et reprenant son tour de garde, un militaire va alors se rendre compte qu’il n’y a plus seulement des humains et des animaux dans le vaisseau mais aussi des êtres dégénérés, particulièrement attirés par la chair humaine.
L’atmosphère confinée ainsi que l’histoire en arrière-plan concernant la fuite vers une autre planète sont les deux principaux atouts de ce film (dont le second aurait pu être bien mieux exploité encore). Cela mis à part, on se retrouve face à un cache-cache humains / étrangers pendant plus d’une heure trente. Peu original dans les dires mais un peu plus dans les faits, Pandorum aborde une pléthore de sujets, de la mégalomanie à la trahison, en passant par la schizophrénie.