Tu regardes que des films qui font peur !!!!
Ouais, depuis qu'on m'a trainée au cinéma voir
Remember Me, je fais mon possible pour oublier ça.
MirrorsUn homme (interprété par Kiefer Sutherland) est chargé de jouer les veilleurs de nuit dans un manoir ayant été détruit dans un incendie des années auparavant. Dans ce manoir se trouvent des dizaines et des dizaines de miroirs, ne choisissant de refléter que ce qu’ils veulent.
Mirrors réussit son rôle de film d’horreur dans la mesure où il parvient complètement à nous faire rentrer dans l’ambiance et à nous faire tenir sur nos gardes de manière permanente. Bien qu’originale, la fin reste quelque peu inexplicable puisqu’elle transforme tous les efforts faits en actions vaines. Mirrors se maintient tout de même en bon film d’horreur malgré quelques incohérences par-ci par-là.
Event HorizonA l’instar du plus récent Pandorum, Event Horizon se passe dans l’espace interstellaire sur fonds d’années que nous n’avons pas encore atteintes. Une équipe chargée d’effectuer un voyage sur Mars va tomber sur un vaisseau à l’abandon qui ne semble donner aucune trace de vie. Notre équipe va donc partir explorer ce vaisseau, se rendant compte que celui-ci ne répond à personne et fait ce que bon lui semble pour se maintenir en vie, surtout si cela équivaut à tuer quiconque se mettant en travers de son chemin.
L’atout de ce film est sans conteste Laurence Fishburne. Les scènes censées glacer le sang ne sont pas le point fort d’Event Horizon mais sont remplacées par un scénario assez original, mêlant hallucinations et entrevues de l’enfer. Un film inaccoutumé mais qui finit comme bien des films de SF, d’une façon bien prévisible.
AmityvilleUne famille emménage dans une nouvelle maison, dans laquelle un incendie avait eu lieu, tuant tous ses habitants. Le père emménageant dans la maison va trouver dans la remise du jardin une maison de poupées qui va se révéler bien moins innocente qu’elle n’y parait. Cet Amityville n’est pas le remake récent des années 2000 mais date de 1996. Rien d’étonnant donc que de voir des tenues et des doublages à la Parker Lewis, des effets spéciaux à la mords-moi le nœud et des répliques assez superficielles. Amityville se révèle pourtant être un film plutôt sympathique, misant sur les moments de stress omniprésents et un suspense se voulant oppressant. L’histoire en elle-même se vaut et le film reste assez honorable compte tenu de son année de production.
BugDans un motel américain, une trentenaire voit débarquer un jeune homme bien sous tous rapports, venu se réfugier à l’abri des autorités, sans que l’on ne sache pourquoi. Le jeune homme souffre en fait de phobie des moustiques et pense que les moustiques se développent à l’intérieur de son corps. Il va inconsciemment reporter cette frayeur sur la femme qui l’a accueilli, qui va à son tour être persuadée que sa chambre est infectée de moustiques invisibles à l’œil nu.
Ce film rend fou. En bien au début, car sachant susciter la curiosité ; puis en mal, tellement toute l’action dérape en suite d’événements à s’arracher les cheveux de par la bêtise des protagonistes. Ce film cache un fort potentiel de réflexions psychologiques sur ce que l’on peut croire, qui l’on peut croire mais au final, on peut largement s’en passer.
The DescentUne demi-douzaine de femmes spéléologues part en expédition une grotte jusqu’ici inexplorée. Tout se déroule bien jusqu’à ce qu’elles se retrouvent bloquées par un éboulement de terrain, se rendent compte que des vestiges d’une exploration passé se trouvent là et qu’elles s’aperçoivent aussi qu’elles ne sont pas les seules à évoluer dans ce dédale de conduits …
La façon dont est tourné le film est la clé qui fait pencher la balance du côté horreur. Il faut dire que les lieux s’y prêtent plutôt bien : des plans serrés dans les grottes, peu de lumière, des visions à infrarouge accentuant les images vues en sont les principaux exemples. The Descent m’a fait penser à Alien vs. Predator, où ici aussi, des explorateurs vont se retrouver bloqués face à des êtres tout sauf humains.
The Descent – Part 2Attention le synopsis de cette suite spoile évidemment le premier film :
Seule survivante de l’expédition spéléologique passée, Sarah est incapable d’expliquer aux autorités et de manière décente pourquoi elle est la seule en vie et est recouverte du sang de ses coéquipières. Ils décident donc de retourner dans la grotte, avec Sarah, pour découvrir le pourquoi du comment.
On prend les mêmes et on recommence. Les mêmes éboulements de terrain aux mêmes moments, les mêmes plans à frissons, les mêmes effets de surprise qui, du coup, n’en procurent plus vraiment et les mêmes ennuis. Le seul élément amplifié dans ce deuxième opus est la profusion de sang, qui a à proportion triplé par rapport au premier film. The Descent 2 n’est pas le film du siècle mais il reste dans la continuité du premier et permet de passer le temps sans pour autant le perdre.
Survival of the DeadChose rare dans les films de zombies : ceux ici présents montrent des signes d’intelligence restreints mais manifestes (ils arrivent aussi bien à monter à cheval qu’à passer une marche arrière plutôt que de se contenter de marcher en ligne droite à deux kilomètres à l'heure).
Ce n’est pas le meilleur des films du genre qu’il m’ait été donné de voir, et de loin. On s’ennuie ferme pendant une bonne moitié du film ; les scènes d’action se limitant à des head shots en direction des zombies et le reste en scènes inutiles. Rajoutez à cela un scénario qui tient en une ligne et vous obtenez un film à la limite de l’acceptable. Le remake de Dawn of the Dead est en comparaison bien plus réussi.