Commençons déjà par cette notion de "3D"... On est en 2003, Avatar sortira dans six ans... Bon. On ouvre la boite semi cartonné et "Oh ! Miracle !" on vous offre en cadeau avec votre film deux paires de
lunette rouge et bleu ! Bizarrement, je le sens mal ce film. On lance le DVD et après une arrivé de menu longuet où l'on nous montre la mort de tout les personnages (oui, oui, slasher et spoil en vue !) nous voila devant... Un seul menu... J'étais sur mon PC, j'ai bien cherché, pas moyen de mettre la main sur l'option empêchant la 3D. Le film démarre, et les premier "What the fuck ?!" commence à arriver dans mon esprit. Phantasy World (oui, oui, "Phantasy") est un parc d'attraction paumé en pleins milieu d'un désert chinois où tout le monde est heureux car tout le monde danse et fait coucou à la caméra. Premier dialogue et je stop le film... Oui, j'ai réellement cru à un bon doublage français. Maintenant que je suis repassé en version original sous titré, un drame survint ! Une gamine tombe de la grande roue et meurt dans une affreuse flaque de sang... Un peu surréaliste pour une chute de 5-10 mètres quand même. C'est le drame, tout le monde est apeuré et un jeune frère protège les yeux innocent de sa sœur de ce spectacle morbide. Vient donc... Un générique d'ouverture. Oui, dans un film.
Parlons en de ce générique. Déjà, tout le film était jusqu'alors en 2D (oh...) et là, on a un gros macaron sur le coin supérieur gauche de notre écran nous invitant à mettre nos lunettes... On se tape un film hybride ! Après un sacré générique essayant de nous faire peur, nous arrivons quatorze ans plus tard, dans une bibliothèque. Un livre tombe seul à terre et Alan tombe dessus. Oui, Alan, pour un chinois, c'est pas exotique. Il tombe alors sur toute les coupures du journaux concernant Phantasy World où on apprend que des accidents à répétition ont conduit le propriétaire à être trainé en justice et s'est suicidé... DES accidentS. Genre la chute de la gamine n'a pas suffit ! Je passe sous silence tout les effets sonore essayant de nous faire peur genre le zoom rapide avec une musique pseudo-angoissante et compagnie. Alan décide donc, sur un coup de tête, de retourner dans le parc d'attraction où il a protégé la pureté de sa sœur pour prendre quelques photos. Ça fait donc quatorze ans que le parc n'a pas bougé d'un pouce, si ce n'est qu'il est un peu abimé et que la végétation prend le dessus. S'en suivra pour le pauvre d'une série d'hallucination le menant dans un cimetière et une attaque fouet liane pour l'enterrer vivant.
Retrouvons Yen, sœur d'Alan, en proie à un cauchemar tout droit sortie de Ju-On, pour finalement bien se réveillé en hurlant. La jeune fille est persuadé que son frère est quelque part à Phantasy World et décide de partir à sa recherche, contre l'avis de sa mère, exorciste à l'appareil photo polaroide façon Fatal Frame/Project Zero de son état. Réunissant quelques amis bien stéréotypé (Dan, le cinéphile un peu con; YY, la fille bizarre; Ka-Oh, le collège d'Alan un peu résigné; Pimkie, la kogaru de service; son petit copain, Ken, qui porte bien son nom et Shan, amoureux transit de Pimkie), nous voici dans la phase slasher de l'histoire. S'étant fait refoulé par un vieux chinois chernobylien, le groupe décide de visité le parc de nuit. Et quoi de plus discret que d'allumé le parc rouillé et de déconné un peu au niveau des manège ? Viens ensuite la phase de doute, après s'être séparé puis retrouvé, Ka-Oh manque à l'appel. Et qu'es ce qu'on fait dans un bon film du genre quand quelqu'un disparaît ? On se sépare ! Tout ça devant le Palays de Danse (oui, oui, "Palays"). Ainsi, Ken, Pimkie et Shan se retrouvent à faire les marioles sur des manèges tandis que Yen, Dan et YY cherchent désespérément leurs amis. Les premiers événements bizarres arrivent sans que ça n’alerte personne, bas oui, c'est commun une tête dans un lac.
Ne retrouvant nul trace de Ka-Oh, Yen retrouve quand même la caméra de ce dernier, seul outil permettant de voir les fantômes (oui, vous l'avez compris, l'originalité de ce film est énorme), accompagné de quelques visions montrant que le collègue se trouve dans la maison hanté (grosse mise en abyme !!!). Et là, on arrive dans les passages les plus chiants du film : la 3D intervient dans toutes les scènes de la maison hanté. Au programme : on voit des trucs dans la caméra qui n'existent pas en vrai, un musée de cire, des poupées pendu, des cercueils bien remplis, on retrouve le corps de Ka-Oh (donc premier mort officiel à 50 minutes sur les 1h30 de film), séparation à cause de la peur, YY se fait kidnapper par une bête bizarre, Yen comprend que tous le parc est hanté et Dan meurt brulé par un feu follet.
Pendant ce temps, notre trio de fêtards découvrent les joies des manèges accéléré, des fantômes d'enfant et Ken brille par son courage incroyable envers sa copine... Non, j'déconne, c'est Shan qui s'occupe d'une Pimkie K.O. alors que Ken bat le record du 100 mètres. Au programme pour eux : On découvre que Pimkie se scarifie mais ça ne choque personne ("C'est pour me souvenir de tous les gens qui me font souffrir"), Shan déclare son amour, Ken manque de finir noyer par une force mystérieuse mais est sauvé par sa croix chrétienne... Avant de finir décapiter par une corde à fanions de la foire, Pimkie, possédée, attaque Shan au cutter. Il se tire, essaye de partir en voiture mais Pimkie arrive et l'étrangle sauvagement.
Arrive enfin Maître Wu, la mère exorciste, la puissance badass du film. En bonne exorciste, elle connaît tous les petits trucs qui font peur aux esprits et notamment au vieux chinois à la tête horrible qui s'avère un complice des fantômes. Et après un combat épique à coup d'appareil photo, elle finie possédé par le démon du parc, une sorte de clown faisant passer "ça" de Stephen King pour un enfant de cœur. La fille tue la mère, et on arrive à une scène mouvante où Shan (qui a survécu à l'attaque de son aimée) et Yen exorcise tout le parc... C'est qu'il y en avait des fantômes... Tout les figurants des premières minutes de film à vrai dire. Même le méchant vient gentilement se faire exorciser après la série de "Désolé" de Yen, en train d'exorciser ces amis tombé au combat.
Retour à la vie réel, Yen est seule chez elle et sans comme une présence maléfique... Vite, téléphonons à Shan ! Ah bas non, il meurt écrasé sous le poids d'une voiture qu'il répare façon Destination Finale. Bon, bas, on peut aller pleurer ces morts alors ? Eh bien non ! Car l'esprit clownesque du parc est encore là et attaque de nouveau Yen ! Et là, c'est fini... Oui, fini pour de bon toutes ces conneries...