Sujet: Les films que vous regardez sur petit ecran

[Nakei1024]

En même temps, il me semble que le nombre de salles dans lesquelles il passait était plus que restreint. Au Gaumont près de chez moi, qui fait quand même 10 salles, j'ai pas vu une seule séance (les mêmes qui n'ont pas passé le dernier Osoda d'ailleurs).
Du coup ça sert à quoi qu'un studio Français talentueux s'échine à sortir une petite perle sur un domaine qu'on pourrait croire réservé aux Américains et Japonais, si les distributeurs ne suivent pas derrière? Pour des histoires de pognon...

[Avendil]

Snowpiercer :

Wow, qu'est-ce que j'ai trouvé ça pénible... honnêtement je me suis pas autant emmerdé devant un film depuis l'épave qu'était Elysium. D'ailleurs là aussi, les méchants riches martirisent les gentils pauvres parce que. Je n'ai pas trouvé les "gentils" sympathiques, ni les antagonistes intéressants, ni leur cause intéressante. Les personnages et leurs idées sont d'une platitude à en crever, c'est cliché au possible, et les effets spéciaux ont parfois franchement l'air de sortir du trailer du dernier MMORPG f2p asiatique du moment (le passage avec les cafards dans leur machine à faire des barres, c'était de l'art).

Enfin bref, à part quelque paysages très sympas (qu'on voit presque pas vu qu'ils passent le film dans ce satané train - j'ai au passage toujours pas compris pourquoi les derniers humains ont survécu dans un train, et pas dans je sais pas moi... un truc fait pour, comme un bunker ?), je vois vraiment rien à en tirer.

[Squik]

En même temps, il me semble que le nombre de salles dans lesquelles il passait était plus que restreint. Au Gaumont près de chez moi, qui fait quand même 10 salles, j'ai pas vu une seule séance (les mêmes qui n'ont pas passé le dernier Osoda d'ailleurs).
Du coup ça sert à quoi qu'un studio Français talentueux s'échine à sortir une petite perle sur un domaine qu'on pourrait croire réservé aux Américains et Japonais, si les distributeurs ne suivent pas derrière? Pour des histoires de pognon...

C'est pas juste un problème de distribution, d'ailleurs même si il était pas partout il était assez correctement distribué :

Cliquez pour afficher/cacher

Et puis les prévisions ça se fait aussi en sachant dans quelles salles un film est distribué. Et là il n'a pas du tout rempli ses objectifs ; c'est un vrai bide, et c'est dû à de multiples raisons (film de niche, critiques pro mitigées, dessin animé sorti à peu près en même temps que Zootopie...), c'est pas juste la faute à machin.

[Nakei1024]

La famille Addams - Le film: C'était sympa mais honnêtement, au vu de sa réputation, je m'attendais à quelque chose de plus "marquant".

Cela-dit, les personnages bénéficient d'un capital sympathie conséquent. Entre les 2 parents follement amoureux, les gamins et leurs jeux bizarres (voire dangereux?) ou les créatures étranges qui vivent au manoir, il y a de quoi faire.

Edit:

Les ailes d'Honnêamise (Gainax): Pareil qu'au-dessus, très sympa avec de bonnes idées et une animation de qualité (pour un film sorti en 1987), mais il manque un je ne sais quoi pour que j'ai envie de dire que c'était excellent. Sa moyenne de 7 sur la fiche AK me semble justifiée...

[sarthasiris]

(cliquez sur l'image pour voir le trailer)

The Propaganda Game, c'est le projet ambitieux d'Álvaro Longoria qui nous plonge dans le dernier bastion du communisme: la Corée du Nord. L'objectif est centré sur la propagande, comment celle-ci fonctionne et surtout son influence en Corée comme en Occident.

Pendant une bonne partie du documentaire on suit Alejandro Cao, un Espagnole devenu pro-Nord Coréen. Véritable star en Corée du Nord et porte étendard de l’ouverture au monde de ce pays. Au fur et à mesure qu'Alejandro tente de nous vendre son paradis terrestre, et que l'homme dévoile son amour inconditionnel pour le parti, on a de plus en plus de mal à le voir autrement qu'un pantin plein de médailles.

Le documentaire tente de nous dépeindre une Corée du Nord comme nous n'en avions jamais entendu parler, en tordant le cou à pas mal de clichés, à l'aide d'une flopée d'experts et de témoignages de citoyens Nord Coréens. Mais une ambiguïté persiste. L'exemple parfait reste la scène où l'on voit des gens prier dans une église située dans Pyongyang (car selon la propagande occidentale, en Corée du Nord il est formellement interdit de vénérer un autre Dieu que le leader suprême). Deux visions s'opposent alors, des experts occidentaux qui réfutent la véracité de cette église en pointant du doigt qu'un homme a été mis en prison 15 ans pour avoir amené la bible en Corée du Nord, donc qu'il y a une grosse ironie dans cette situation. Cette église ne serait qu'un énième outil de propagande. De l'autre côté Alejandro et des hauts gradés Nord Coréens soutiennent que cette église est vraie et que l'homme dont ils parlent à été mis en prison car il voulait évangéliser tout le monde car il se croyait investit d'une mission divine. Le tout sur un ton carrément agacé, révélateur d'une argumentation acculée.

En fait, le documentaire pose plus de questions qu'il n'en résout. Où se situe la vérité dans cette guerre de propagande? Sommes-nous réellement plus heureux que ces gens?

Même si le parti pris de réalisateur reste assez ambigu, c'est définitivement un documentaire très intéressant, dans la mesure où il apporte d'autres perspectives. Je le recommande chaudement à tous ceux qui s’intéressent à la Corée du Nord.



                                                                                     




(idem pour le trailer)

Cette fois-ci c'est au tour de Dave Grohl, star du rock Américain, de nous raconter l'histoire du studio d'enregistrement Sound City. Ce studio qui ne paie pourtant pas de mine, n'a rien d'ordinaire, car ici ont été enregistrés parmi les albums les plus cultisimes au monde. Rage Against The Machine, Holy Driver, Nevermind et tant d'autres.

Une véritable lettre d'amour à la musique, Sound City retrace des années 70 à l'arrivée du digital tous les changements qui ont été opérés dans l'industrie de la musique. Le tout fourmillé d’interviews et d'anecdotes sur les innombrables artistes ayant défilés dans ce studio.

La politique de Sound City: tout ce qui est enregistré ici est réel, pas d'effets, pas de retouche informatique, tout est sur des bandes. Plongez tête la première dans les entrailles de la musique, celle qui n'est pas parfaite, celle faite avec les tripes et le cœur.

Cette belle aventure aurait pu s'arrêter ici, mais le studio ne faisant plus le poids face aux nouvelles technologies a finalement fermé ses portes en 2011. Dave décide alors de racheter le matériel unique de ce studio et de s'éclater dessus avec ses amis, comme à l'époque où il enregistrait le succès planétaire qu’allait devenir Nevermind. On verra défiler Paul mccartney (rien que ça), Josh Hommes, Trent Reznor, Neil Young et même Corey Taylor.

C'est tout pour moi, j'espère vous avoir donné l'envie de regarder ces documentaires.~~

[Nakei1024]

Le grand partage: Alors qu'un hiver particulièrement rude s'installe en France, le gouvernement prend une décision pour permettre aux populations les plus modestes de ne pas souffrir du froid. Les citoyens les mieux logés du pays devront accueillir chez eux des personnes en situation de précarité, et les logements vacants sont mis à disposition.
Dans un immeuble parisien très chic, c'est la panique qui s'installe à tous les étages, les habitants ayant quelques difficultés à s'accommoder de leurs nouveaux locataires...

La bande-annonce

Moui, je suis moyennement convaincu au final. Pourtant, le synopsis comme le casting (Karin VIARD, Didier BOURDON, Josiane BALASKO...) laissaient espérer une comédie sociale plutôt réussie.
Mais allez savoir pourquoi, les ficelles employées étaient bien trop grosses pour ne pas être notées, de même que les clichés et caricatures quelques peu grossières.
On aura donc droit à la concierge facho et complètement réac', au couple de bourgeois complètement coincés, de même qu'à celui des bobos qui ne savent plus quoi faire quand vient l'heure de mettre en pratique leurs grandes idées humanistes, un quinquagénaire célibataire et un couple de petits vieux (juifs pour l'occasion).

Le film n'est pas totalement mauvais, mais clairement je ne pense pas qu'il marque durablement.
Dans un genre un peu similaire, j'avais nettement plus accroché sur Adopte un veuf, dans lequel un vieillard accueille chez lui 4 personnes en colocation.

[Nakei1024]

La vache: Quand un petit paysan Algérien reçoit une invitation pour participer au salon de l'agriculture, commence alors un long voyage à travers la France, pour rallier Paris à pied, accompagné de sa vache.
Au fil des rencontres, Fatah et Jacqueline vont vivre une aventure humaine faite d'entraide et de fou-rires.

https://www.youtube.com/watch?v=D7FBrFUsNAg

Une excellente comédie que je conseille vivement pour passer un moment inoubliable.

[Nakei1024]

En me baladant dans les rayons de la Fnac, je suis tombé sur les Blu-ray des films live Kenshin, narrant ses aventures depuis le début du manga jusqu'à sa confrontation avec Shishio.
Est-ce que certains ont eu l'occasion de voir ces films, et vaut-il le coup? Sur Allociné ils ont l'air plutôt satisfait, mais si je peux avoir l'avis des membres du site.

[Deluxe Fan]

Suicide Squad - version longue (D'avis D'ailleurs, 2016) : dans la bataille féroce entre Disney/Marvel et Warner/DC, le premier a une nette longueur d'avance mais le second a frappé fort avec le très bon Batman v Superman. Il était temps de concrétiser avec Suicide Squad, la réunion des méchants de l'univers DC censée mettre un bon coup de pied dans cette industrie des films de super-zéros.

Le film parvient à faire illusion dans la première moitié qui consiste globalement à présenter un large casting de personnages et à leur donner une épaisseur, ce que n'importe qui sait à peu près faire. Évidemment le gros morceau est Harley Quinn, don il s'agit de la première apparition au cinéma, entérinant l'apport génial de la série animée de 92. On a également Will Smith dans le rôle de Deadshot (ou plutôt Deadshot dans le rôle de Will Smith) qui s'accapare 50% du film sans aucune raison tant son arc personnel manque d'intérêt, et le reste des personnages qui se partagent les miettes.

C'est lorsque vient le moment de raconter une histoire que le film se casse la gueule, et que le spectateur se casse les couilles à suivre une intrigue dont on a l'impression qu'elle est écrite au hasard et qui ne mène à rien, si ce n'est détruire toute la caractérisation des membres de la Suicide Squad pour forcer une résolution à base de "le pouvoir de l'amitié" digne d'une parodie de Yu-Gi-Oh. L'ensemble n'est pas beaucoup moins médiocre que le standrard Disney/Marvel-esque mais quand on a des personnages aussi puissants que Batman, le Joker ou Harley Quinn on s'attend à un traitement à la hauteur, pas à la mélasse PG-13 du yesman de base.

Suicide Squad n'est pas foncièrement mauvais dans le niveau actuel du divertissement hollywoodien, c'est juste un film inutile qui n'arrive pas à faire mieux que l'OAV Assault on Arkham sorti des années plus tôt. Pour la suite, rappelez Nolan ou engagez les scénaristes de Rocksteady, ou alors abstenez-vous ça vaudra mieux.

[Afloplouf]

Outre l'histoire osef, le gros problème c'est qu'on ne montre pas vraiment que ce sont des méchants. Assault on Arkham faisait beaucoup mieux le café. Là, on a plus l'impression qu'ils ont des pouvoirs qu'ils ne maitrisent pas plus qu'autre chose. Le pire est Deadshot Will Smith. J'étais assez excité de le voir dans la peau d'un villain mais là c'est à peine un anti-héros : son seul contrat qu'on voit au début c'est de tuer un indic de la mafia, on a du mal à lui en vouloir. Et je parle même pas de la scène au milieu du film.

BvS, malgré le bashing gratuit et quelques gros soucis quand même, me mettait en confiance avec une autre proposition. Là, ils ont vraiment voulu faire du Guardians of the Galaxy. Mais ça ne marche pas vraiment car d'une part les Guardians étaient des inconnus et d'autre part, eux tiennent vraiment des anti-héros plus que de villains.

Bref, grosse déception, surtout après Assault on Arkham qui est bien meilleur sur tous les points : personnages, scénario, rythme, mise en scène,... Bref, messieurs des gros studios qui lisent les études marketing, laissez les coudées franches à vos réalisateurs/scénaristes. Mais je sais que ça n'arrivera jamais. J'en viens à souhaiter un énorme four qui nous permettrait de passer à autre chose. Là j'en peux plus ; 6 films par an qui racontent la même putain d'histoire avec toujours la même origin story (à part Harley, qu'est-ce qu'on s'en foutait des autres) au secours.

[Nakei1024]

Kenshin - La trilogie: Je viens de terminer le visionnage des 3 films "live"de l'histoire du célèbre assassin Battosai.
Partant de la rencontre entre Kenshin et Kaoru, jusqu'à la défaite de Shishio, ça fait quand même près de 7h de film au total...

Quand on sait ce que peuvent donner les adaptations d'animes et mangas en films avec de vrais acteurs, on peut naturellement craindre un massacre en règle de cette prestigieuse licence. Eh bien contre toute attente, le résultat est bon, très bon même.
Les personnages sont globalement respecté et collent avec l'idée qu'on s'en fait, à commencer par Kenshin et ses fameux "olo", mais également Sanosuké toujours près à se lancer dans une bonne bagarre, Saïto froid et impitoyable ou encore Yahiko en gamin débrouillard et râleur (quoique pas très actif dans le film, dommage). Les personnages féminins m'ont semblé rester un peu en retrait par rapport à leurs homologues masculins (malheureusement), mais savent quand même se rappeler aux souvenirs du public quand c'est nécessaire.

Quant à l'histoire, c'est plus ou moins la même, avec les évènements narrés relativement fidèles à ceux de l’œuvre. En tout cas, les passages les plus marquant sont là. Les combats bien qu'extrêmement chorégraphiés et faisant parfois appel à des mouvements un peu étranges et surréalistes ne manquent pas de rythme et sauront plaire au spectateur.

Bref, une adaptation d'une fidélité exemplaire selon moi, qui ne dénature pas l’œuvre originale, son message, son ambiance et ses protagonistes.

Trailers

[Berserk]

La Cité des dieux: Passé hier soir sur... Numéro 23 (?  ), j'ai pas pu m'empêcher de le regarder malgré l'heure tardive puisque c'est un des nombreux films que j'ai sur ma washlist.

Je dois avouer que j'ai été assez déçu. Je m'attendais vraiment à autre chose. Je m'attendais plus à un récit contant la détresse et la misère dans les tristement célèbres favelas plutôt qu'à un """bête""" récit d'ascension grâce au crime (la drogue ici... Encore une fois). Ca reprend plus ou moins les grosses lignes de production traitant de la drogue en y ajoutant certes un contexte de pauvreté mais ça reste au final très basique, trop basique.
Si dans les récits du même genre, c'est vraiment les personnages qui me font accrocher, ici j'ai vraiment eu de la peine à vraiment m'y intéresser, particulièrement car la plupart me tapait sur les nerfs. De plus la narration sous forme de témoignage faisait en sorte que les personnages deviennent juste de bêtes instruments narratifs, j'ai vraiment eu du mal à les considérer plus que cela.

Après la réalisation est globalement de très bonne facture avec cette caméra en constant mouvement, même un peu trop par moment. Ce que j'ai bien aimé dans cela c'est le fait que ça rajoute un vrai dynamisme, ça donne de la vie à la mise en scène, ça bouge. Mais par moment le tout était vraiment très confus et je dois avouer que j'ai galéré à décrypter certaines scènes, notamment parfois à cause d'un jeu de lumière très agressif. A un moment, les personnages se retrouvent dans une énorme fête et la lumière des projecteurs de la fête en mode discothèque et la caméra qui n'arrêtait pas de se mouvoir m'ont plutôt perturbé.

Enfin, même si le film ne m'a pas tant plu que ça et que je demande qu'on me rende mes heures de sommeil (namého !  ), j'ai vraiment du mal à le considérer comme mauvais. En effet, le film regorge de dynamisme, de vie, et dépeint au final une certaine réalité, parfois très cruelle (deux jeunes gamins qui ont même pas dépassé la dizaine d'année qui se font tirer dans le pied par exemple comme punition). Mais je m'attendais vraiment à autres choses. Après je sais que suis très négatif dans mon avis, mais pour ceux qui lisent ceci, faites-vous votre avis, peut-être que vous y verrai autre chose.
Au final une belle déception, tant je m'attendais à autre chose. Mais pas un mauvais film en soi.

[sarthasiris]

Arf dommage que tu n'aies pas pas aimé. Pour en revenir à ce que tu disais, justement les films qui traitent de misère ou de pauvreté, je les trouve trop courant et souvent ils ont cet aspect moraliseur du style "t'es un blanc privilégié" qui me révulse. Perso je considère La Cité de Dieu comme un must pour des raisons toutes simples: Toutes les 5 min y'a une scène culte.. Genre quand le héros de l'histoire roule un joint avec le bout de papier que lui avait donné la nana avec son numéro inscrit dessus, en disant *j'ai grillé plus d'une occasion*, un truc comme ça, j'adore, c'est beau, c'est classe. Ou quand ze pequeno fais un carnage chez "le coq" et que le coq s'exclame "-pourquoi il m'a pas tué ce fils de pute", et là ta ze pequeno qui se dit en rentrant chez lui "-mais au fait, pourquoi je l'ai pas buté ce fils de pute, allez on y retourne!". 'Fin ce ne sont que des détails mais je trouve les dialogues vraiment au top. Les répliques Tarantinesques du genre "la main ou le pied" c'est une phrase que j'entends encore aujourd'hui, le film est discrètement rentré dans les mœurs.

Puis c'est particulièrement astucieux que l'histoire soit narrée du point de vue d'un mec lambda qui est tout sauf un gangster, je trouve que ça apporte un cachet unique au film, ça lui donne un aspect plus analytique. Pour une fois qu'on ne voit pas uniquement sous l'angle de l’éternel gangster qui grimpe les échelons pour finir au sommet, comme on le voit si souvent dans les classiques de Scorsese ou de Brian De Palma. Là où je suis pas du tout d'accord c'est quand tu nous dit qu'il s'agit d'un basique récit d'ascension dans le milieu de la drogue. C'est surtout l'histoire d'un mec qui veut devenir photographe et qui s'en sort à sa manière au milieu de ce monde de fou, et rien que ça, bah c'est beau.

Puis le film raconte beaucoup de choses. Il montre l'origine des favelas, comment et pourquoi ces endroits sont propices à la délinquance et à la violence, le rôle de la police dans tout ça. Des sujets brûlants que le film aborde avec pertinence, surtout que ces interrogations sont encore d'actualité. Le film met à nu ces thématiques sans le moindre problème.

[Berserk]

Je comprends ton point de vue et pour en revenir à ta réponse, je suis personnellement plus habitué justement à ses récits d'ascension. Différence d'expérience de visionnage je suppose.
Après ouais, il y a des scènes vraiment cools dans le film et on sent globalement qu'il y a un effort de fait sur l'écriture des scènes. Ce qui était bien appréciable.

Après, oui le fait que ce soit un mec lambda qui conte l'histoire c'est unique. Mais après personnellement, ça a fait que justement je me suis désintéressé des autres personnages. Après j'y ai bien plus vu ce côté ascension dans le milieu de la drogue que l'histoire du photographe justement. Après mon avis est vraiment influencé par ma déception et les attentes que j'avais du film. Du coup, faudra que je le revois plus tard pour vraiment mieux le juger mais du côté de ma position de personne qui a découvert le film, je n'ai pas été pleinement convaincu.

Après oui, les thèmes brassés sont bien présents et je les ai grossièrement intégrés (à tort ?  ) dans le "dépeint au final une certaine réalité". J'ai d'ailleurs bien aimé ce côté "je balance sans concession mes thèmes" comme la fameuse police corrompue. Rien de bien neuf dans tout ça, mais le fait que le film fait franc-jeu sur cela, c'était appréciable.

Après, si je le revois un de ces quatre, bien posément, sans attente, peut-être que je reviendrai redonner mon avis et on verra si il changera ou non mais en tout cas pour le moment, il est très dirigé mais je maintiens le fait que j'encourage les autres à se faire leurs propres avis.

PS: Je sais pas ce que j'ai avec les "après". '_'

[Pitucho]

PS: Je sais pas ce que j'ai avec les "après". '_'

Je dois t'avouer qu'un sourire a grandi d'autant sur mon visage au fur et à mesure que je te lisais ce qui a pour effet que j'ai capté la moitié. Donc j'ai relu.
Après, tu sais tout le monde a des mauvaises habitudes, moi c'est les "c'est" qui reviennent tout le temps, les "même", "quoi", "enfin", "du coup", "genre" et pleins d'autres trucs dans le genre. Du coup, je ne suis pas forcément bien placé pour te reprocher les mêmes erreurs que je commets. Enfin, t'as compris quoi!