Sujet: Les films que vous regardez sur petit ecran

[Dregastar]

Don’t look up (Netflix): Tout commence lorsqu’une équipe d’astronomes repère une comète inconnue dans le ciel. Après quelques heures de calculs complexes, ils découvrent avec horreur que cet astéroïde gigantesque entrera en contact avec la Terre dans quelques mois, entraînant (sinon sa destruction) la fin de toute vie à sa surface. Cette hypothèse funeste ne tarde pas à être confirmée par d’autres instituts à travers le monde.
Commence alors une course contre la montre pour avertir les populations et gouvernements du monde (à commencer par les Etats-Unis) et tenter de trouver une réponse à cet épineux problème. Mais comme nos scientifiques vont rapidement le constater, la difficulté sera moins de proposer un plan viable et réalisable à leurs dirigeants que de convaincre ceux-ci de l’urgence de la situation…

Mon avis: Par où commencer? Déjà, avant même de regarder le film, on ne peut que noter le casting à l’affiche. On trouve ainsi Léonardo DICAPRIO, Meryl STREEP, Cate BLANCHET et Jennifer LAWRENCE (pour ne citer qu’eux), et chacun nous livre une performance des plus convaincante avec des personnages tous plus délirants les uns que les autres.
Le scénario ne tarde pas à devenir complètement surréaliste lorsque le plan proposé par les scientifiques commence à capoter, bien vite remplacé par d’autres considérations plus financières… Clairement on est dans la fable (sous?) acide à la morale fort peu rassurante. Oubliez les productions catastrophes des années 1990 comme Armageddon, ici il n’y aura pas Bruce WILLIS pour venir sauver le monde, et les obstacles mis sur la route du sauvetage de notre planète sont bien plus efficaces et inquiétants que le gros rocher qui menace de nous tomber sur la gueule.
Faut-il y voir une allégorie de nôtre propre situation actuelle face aux défis du XXIème siècle?

Je prévoyais de le regarder ce soir. j’en ai eu deux bon retours + le tiens ça fait trois = 1 raison supp de le voir. Sans oublier Di Caprio au casting, ça fait toujours plaisir.

[Davenne]

Merci pour ton retour Nakei, à la base je devais le voir le 01/01 et puis nan.
Bref, ça donne encore plus envie.

[Isindu]

Nakei va devoir descendre de son petit nuage, ce sont les films catastrophes des années 90 qui sont surréalistes.

Le film Contagion de Soderbergh avait certains développements complètement surréalistes à l'époque, qu'on croyait sortis de la sacoche des scénaristes pour apporter des éléments cinématographiques à une réalité qui serait bien efficace en comparaison. 2020 nous a montré à quel point ces éléments absurdes étaient des éléments de notre quotidien.

Don't look up est un film totalement réaliste. Il suffit de suivre l'actualité de temps en temps pour se rendre compte que l'humanité ne correspond pas à nos délires de contes et légendes qu'on voit au cinéma.


Par contre, il ne faut pas compter sur ce film pour réveiller les consciences. Ce film ne parlera qu'aux convaincus, j'en suis certain.

[Nakei1024]

Oui, j’ai peut-être employé les mauvais mots. Toujours est-il que je le conseille vivement.
Pour le reste, n’hésitez pas à donner votre avis dessus après coup.

[Afloplouf]

Et Contagion était même plus bienveillant que n'a été la réalité. Il n'y avait pas des gouvernements antivax ni de brevets sur les vaccins.

Pour Don't Look Up, attention le film n'est pas sans défaut. Déjà il est un peu longuet et il file la blague un peu trop à certains moments mais effectivement il est douloureusement d'actualité. Si vous avez aimé, je vous conseille plus les deux autres films de McKay : Vice et surtout The Big Short.

[Nakei1024]

Free Guy: Guy est un type sans histoire, menant une petite vie tranquille dans la ville de Free-city, une mégalopole à l'ambiance explosive (sans que cela ne semble déranger quiconque)...
Le jour où il découvre qu'il n'est qu'un simple PNJ dans un jeu où se retrouvent des milliers de joueurs, son univers bascule et il décide de se poser en défenseur de ses semblables qui servaient jusque-là de punching-ball (pour rester poli) à la communauté des joueurs.

J'ai adoré: il y'a selon moi un petit mélange entre La grande aventure Lego et Ready player one, avec Ryan REYNOLDS dans le rôle du héros simplet qui décide de prendre sa vie en main.
Le concept est assez simple, pourtant il fallait y penser. C'est tellement absurde mais imaginez si les personnages de nos jeux favoris décidaient soudainement de ne plus nous "obéir" (si les équipages des navires sur World of Warships se mutinaient et refusaient de se tirer dessus en pleine partie par exemple), et commençaient à taper la discut' tout en se montrant plus Humains que les vrais joueurs.
On est loin d'une œuvre profonde et philosophique sur la condition de PNJ dans les JVs bien entendu, mais on passe un super moment.

Je remercie Davenne de m'avoir mis sur la piste de ce film dans le topic dédié au cinéma. Je pense que sans elle, je serais passé à côté et ça aurait été bien dommage...

[Davenne]

Je remercie Davenne de m'avoir mis sur la piste de ce film dans le topic dédié au cinéma. Je pense que sans elle, je serais passé à côté et ça aurait été bien dommage...

C'est un plaisir de faire plaisir

[sarthasiris]

Mémoires d'une Geisha



Bon en fait, j'ai toujours cru que les Geishas c'était des prostiputes Japonaises. En gros, j'étais inculte sur le sujet et j'avais en tête 99% des clichés qu'on peut avoir sur une Geisha. Et j'avais bien entendu tort, ce ne sont pas des prostituées, mais ce sont plutôt des prostituées de luxe. Nuance.

J'avoue qu'à la base, ce n'est pas un sujet qui me passionne, les bails ancestraux de rituel du thé où tu fais des mouvements codifiés, des sortes de chorégraphies pour servir à boire, je trouve ça un peu con et inutile. J'avais l'impression que c'était le même genre de chose (et ça l'est). La vie d'une Geisha est bardée de ces symboliques à la limite du sectaire. Tu dois aussi danser, te tenir convenablement, jouer d'un instruments, etc..

Et j'avais le rire ventral quand leur monde s'est écroulé après la guerre. En fait, on voit bien que les Geishas n'ont plus leur place dans le Japon d'après-guerre et c'est justement parce que les Japonais avaient besoin de solutions concrètes à leur vie : comment se nourrir, avoir un toit sur leur tête, ce genre de chose. À ce moment de l'histoire, les Geishas ont disparu parce que leur inutilité était plus flagrante que jamais. Quand c'est la crise, on en revient à l'essentiel. Danser avec des éventails, pour divertir des bourgeois qui veulent payer pour casser ton hymen, ce n'est plus trop une priorité, on va dire.

Je comprends l'intérêt artistique des Geishas hein, je ne suis juste pas sensible à ça.

Le film, en soi, est très beau visuellement, l'histoire de notre héroïne est touchante. Même si la conclusion est convenue, on appréciera la sincérité du personnage principal et sa rivalité avec une autre Geisha. Bref, ça se regarde.

ps1 : la reine de Naboo, Padmée, son look est vachement inspiré des Geishas.

ps2 : je suis le seul à avoir tiqué sur le fait qu'ils aillent dans des Onsen mixte ? Je ne sais pas si c'est une volonté du réalisateur ou une maladresse, vu qu'il s'agit d'un film américain.

Putain je suis pas drôle avec mes liens ps1, ps2, c'est depuis que je taff en entreprise, mon humour s'est dégradé =(

[Sacrilège]

Ton retour est intéressant, j'ai lu le livre et vu l'adaptation juste après le mois dernier.
Autant le livre était très fourni d'explications, d'éléments concrets et d'avancée pertinente, autant le film m'a paru plat et fastidieux. Je pense que cela est du à l'aspect biographique plus prononcé dans le livre (photos d'époque du personnage principal par exemple) alors que cela fait très romancé et plus hollywoodien mine de rien dans le film. Dans le livre, la plupart des geishas sont quand même des putes quelconques quand il est question d'arrondir les fins de mois.

Si d'autres l'ont vu je suis preneuse des avis mais j'ai été fortement déçue par le film, alors qu'il a bénéficié d'une forte et bonne publicité.

Je suis toujours dans ma période geisha et je te conseille plutôt Les Mystères de Yoshiwara de Matsui Kesako, aux éditions Picquier (excellent éditeur français de romans asiatiques) qui est une enquête policière dans le même quartier de geisha mais qui en rend la découverte plus ludique, même si tout aussi glauque.

[Choub]

Mmmm … Ça donne pas envie tout ça les amis.

La plupart du temps on passe ici pour faire la promotion des films du coup quand j’ai vu la jolie affiche je me suis dit : Yes ! J’ai mon programme de la soirée mais en le lisant avec celui de Sacri je suis complètement découragée 😭.

Je note que tu l’as regardé jusqu’au bout coumème Sarthoune, peut être qu’il y a de l’espoir.

(Je confirme pour les liens Ps 1 et 2, c’est quoi ce boulot ?? Fait gaffe 

[Nakei1024]

Le sommet des dieux: L’adaptation cinématographique du chef d’œuvre de Taniguchi. J’avoue n’avoir que des souvenirs très flous de l’oeuvre originale, mais il faut reconnaître que le film parvient à installer une ambiance prenante et de superbes plans sur les versants raides des montagnes.

Curieusement je n’ai pas trouvé de fiche correspondante sur le site.

[sarthasiris]

Rogue One. Je suis un peu tombé par hasard dessus, il passait à la TV. Oui je regarde encore la TV, y'a quoi ?! Bref, je le trouve quand même assez surcoté. En fait, la dernière trilogie des Star Wars était tellement éclatée, qu'un film "ok" comme Rogue One passerait limite pour un chef-d'œuvre en comparaison, alors que le film, en vrai, t'enlèves les 10 dernières minutes et il est vraiment pas ouf.

En fait, y'a juste la fin qui est incroyable, quand Dark Vador débarque dans le vaisseau rebelle, j'en ai encore des frissons. C'est une masterclass absolue, y compris la toute fin.

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Quand ils se prennent dans les bras devant l'explosion atomique et qu'ils disparaissent dans la lumière.

Le souci, je crois que c'est le nombre de personnages. On ne connait pas leur background et on s'en fout à moitié, aucun n'est réellement attachant

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et finalement quand ils meurent tous, on s'en bat un peu les couilles.

Après voilà, rien que pour sa fin, le film vaut le détour. Mais bon.

[Deluxe Fan]

Ce film a quand même une cinématographie intéressante, notamment la manière avec laquelle le réalisateur Gareth Edwards s'est attaché à rendre à l'écran le gigantisme de l'univers. Après c'est vrai que l'histoire est au mieux une anecdote perdue quelque part au milieu des deux trilogies originales mais par rapport à l'état de OSEF total dans laquelle se trouve la franchise aujourd'hui...

Cela dit y'a Jedi Survivor qui vient de sortir, j'ai assez bien aimé le premier jeu on verra quand celui-là se retrouvera dans les bacs à occase.

[Nakei1024]

Sisu - De l'or et du sang: Finlande, 1944. Quelque part en Laponie, un vieux prospecteur solitaire tombe sur un filon d'or qu'il entreprend d'exploiter. C'est ce moment qu'un escadron de SS en pleine retraite choisit pour se ramener et tenter de détrousser le vieil homme.
Grave erreur car ce dernier est un vétéran démobilisé, ancien héros de la "guerre d'hiver" contre l'Union Soviétique quelques années plus tôt.
Pour protéger son trésor, il se dit qu'après avoir massacré des centaines de russes, bouffer quelques nazis ne sera pas un problème.

Mon avis: Un film dans la droite ligne d'une production signée TARENTINO, avec une espèce de terminator grisonnant presque intuable prêt à tracer une route sanglante pour retourner mettre son butin dans la banque la plus proche.
Clairement c'est du WTF totalement assumé, inutilement gore et relativement imaginatif dans l'art de massacrer du nazi par paquets de 12. En une heure et demie, on a largement le temps de faire le tour de la question, sans nécessairement en redemander après coup: on est parfaitement repu, pas besoin de s'attarder plus.
Ce n'est sûrement pas le film de l'année 2023, notamment à cause d'un rythme un peu lent par moment, et d'un réglage sonore faiblard lors des (rares) dialogues, mais qui explose lors des scènes d'affrontement si on essaie de monter un peu le son. Mais dans le genre défouloir bourrin sans prise de tête, ça se pose là.

[Dregastar]

Ça faisait un moment que je ne m’étais pas fait pareille séance, c’est-à-dire me regarder deux films le même jour. Sans trop réfléchir j’ai opté pour un combo de mecs avec John Wick 4;  mais même si j’ai vraiment apprécié ce n’est pas celui dont je vais vous parler parce que je crois que quasiment tout le monde connait le fameux tueur à gages capable de niquer n’importe qui n’importe quand et n’importe comment.

Rien que quelques mots au sujet de mon autre choix, Bullet Train. Mon vdd parlait de Tarantino, ça tombe bien, j’ai trouvé qu’il était dans cette veine la.

Bullet Train est un film d’action tonitruant avec un kaléidoscope de personnages aussi grotesques que charismatiques, le tout saupoudré d’une touche de Karma à travers le récit si je puis m’exprimer ainsi. Rien de sérieux là-dedans et pas de grande intrigue, si le film brille c’est avant tout par sa science du divertissement. Tout un art avec beaucoup d’action, d’interactions et d’inventivité pendant plus de 2h00. Et 2h00 ça peut paraître long comme ça peut paraître court, dans mon cas c’est passé très vite. Il y a bien un moment où la sauce s’essouffle mais le film réussit à maintenir l’intérêt du téléspectateur grâce à la légende brodée crescendo autour du fameux boss de fin. Mon seul regret - à savoir que je chipote - est par rapport aux combats qui auraient pu être meilleurs, ou plus originaux au vu du contexte (exigu et ferroviaire) dans lequel évoluent les personnages. Il n’empêche que l’on a droit à de très belles séquences c’est un film vivifiant, amusant et très bien construit à tous points de vue. La touche japonaise apporte du caractère pour ne pas dire un cachet certain à l’ensemble. Un vrai dessert bien dans la tradition action-comédie-déjantée.

Ps.: un court extrait.