Quelques remarques à la volée sur les petits articles dénichés par notre byakuku national.
J'aime bien le premier article, plutôt bien écrit et qui a le mérite de replacer les geishas dans leur contexte (historique notamment) tout en expliquant clairement. Deux petits bémols : je n'aime pas les titres du genre "toute la vérité sur la culture des patates douces dans les hauts plateaux kenyans par temps de frimat à la pleine lune" et je trouve très bizarre la phrase "La véritable geisha, parce qu'elle pratique les Arts Elevés, jouit ainsi d'autant de prestige et d'admiration qu'il en est accordé aux sumos." Je vois mal comment on peut comparer les geishas et les sumos. Non, pas parce qu'à la belle geisha drapée dans son kimono et qui trottine sur ses zoris dans les rues de Gion, on oppose le massif sumori et son beau chignon. Simplement, je m'étonne que l'on compare l'art du divertissement des geishas (musique, chant, conversations, ...) avec le sport du sumo hérité d'anciens rites shintoistes. C'est un peu comme si on disait qu'un boeuf bourguignon est aussi agréable qu'une symphonie de Beethoven après un bon bain, ça ne veut rien dire. Ou alors je n'ai pas compris ce qu'il voulait dire.
Le deuxième article ne fait que reprendre un reportage de Des Racines et des ailes (que j'ai du voir d'ailleurs). Hem, je rappelle à l'auteur de l'article que "danse" s'écrit avec un "s", "dance", c'est de l'anglais ^^"
Pour l'article sur le thé, déjà, j'ai du mal avec la police qui agresse mes pauvres yeux fatigués, la typographie est à la va comme je te pousse et l'article est léger et fouillis. Au passage, pour ceux que le sadô intéresse, vous pouvez lire le roman de Yasushi Inoue, "Le maître de thé" (assez faiclement trouvable en librairie) qui raconte la biographie (mêlée de fiction) du maître de thé Sen no Rikyu qui codifia la cérémonie du thé.
@byakuku, une apprentie geisha est une maiko et non une geiko
Voilà, j'ai fait mon râleur, je peux vaquer maintenant