Enième coup de coeur pour une série de magical-girl (S'agit-il bien de magical-girl? J'ai souvenir d'avoir lu Red quelque part affirmer que les "hautes instances" (un équivalent de l'elite five spécialisé en fillettes magiques?) en débattait, mais je ne vois pas ce qui pourrait faire doute sur l'appartenance à cette catégorie...), cette fois pour Shugo Chara.
Des fois je me dis qu'entre ça, Precure, Sakura, Doremi, Fancy Lala et cie, il fait bon être gosse au Japon. Quand je pense que moi je regardais Totally Spies et Wynx...
Bref, le premier épisode avec ses clichés princiers ne m'avait pas complètement emballé, mais au deuxième épisode j'ai été conquis par le concept assez génial de la série. Cette histoire de "chara" qui symbolisent à la fois "celui que l'on voudrait être", les différentes facettes de sa personnalité, la façon dont on est perçu par les autres, c'est excellent et admirablement bien foutu.
Chaque épisode aborde un thème assez classique, tel que le sport, les rêves, la famille, les attentes des autres, l'amitié, etc... Tout en rebondissant au passage sur cette toile de fond qu'est le changement de soi et l'image que l'on renvoie, incarné par les Chara. En 9 épisodes, y'en a guère que un qui ne m'a pas entièrement convaincu, et il s'agissait pourtant d'un épisode tout ce qu'il y'a de plus classique et efficace sur la responsabilité d'être grande soeur.
Le personnage d'Amu et ceux des Guardians sont donc développés en parallèle de l'histoire de la semaine, par à-coups progressifs.
Y'a bien les méchants qui ne sont pas terribles. Le prof est insupportable et ils font un peu tous de la figuration pour l'instant.
Mais c'est un vrai plaisir de voir à quel point ça a beau être classique, c'est exécuté de façon très sobre et efficace. Ajoutons que les designs butent et qu'en plus c'est régulièrement très drôle. Rien que ça.