Voici un manga aux genres quelque peu originaux auxquels il faut bien l’avouer, difficilement classable. Aux éditions Soleil Manga chez nous, éditer au Japon par Square Enix CO UTD. Cet œuvre unique en six tomes dont nous allons découvrir ensemble pour notre plus grand plaisir…
Synopsis :Alors qu’il vérifie ses résultats d’admission au lycée, Maki rencontre une jeune fille dont il tombe immédiatement amoureux…
Par bonheur, ils se retrouvent camarades de classe, quand celle-ci lui fait une révélation des plus choquantes : En fait de jolie fille, c’est un garçon !
«Un garçon au féminin, une fille au masculin »L’histoire commence par cette phrase : « Vous savez, cette fille que j’ai rencontrée sous les cerisiers en fleurs ? Et bien… » annonce d’emblée la couleur à ce qui va suivre au fil des pages. Aikawa est mignon (ne) avec ses habits de fille dont ne laissant rien paraître sur son sexe. Maki est doué pour les études comme pour le sport, contrairement à Kizuna dont les études et les tâches ménagères ne sont pas son fort. Ce manga est fort bien représenté par sa traduction reprenant fidèlement à sa version originelle. Avec une qualité de papier fin et supérieur, très bon encrage sans trait d’épaisseur laissant toute la subtilité en son genre en font un bon shonen, shojo ai (comprenez par-là lesbien et gay implicite). Le découpage, clair et précis sans superflu, aère bien l’œuvre rendant facile d’accès à la lecture pour le plaisir des yeux. L’ambiance tambour battant et très drôle rythmé par des lycéens plus loufoques les uns des autres nous plaisent au tant qui nous font rire aux mimiques des personnages secondaires ainsi que Maki. Les joies et les peines aux expressions très réussies, bien dans le ton sont le point fort du manga. Plus on avance, plus les liens vont se nouer au fil du temps. Aikawa en premier (ère) suivi par Wakakusa et Shion. Tomoki Matsumoto ne nous trompe pas en signant une forte idée d’amourette sans aller plus loin, restant soft. De la parodie à la romance sont les ingrédients pour hypnotiser le lecteur à suivre leurs aventures jusqu’au bout. On en redemande !
« Kizuna Aikawa joue de ses charmes, usant Maki est de toute beauté »Maki dont le flegme est légendaire déjà depuis le primaire est alors pris au dépourvu à la situation quelque peu cocasse quand Aikawa arrive. Machiavélique à souhait, fin stratège, malin au possible. Un vrai diable qui sort de sa boîte sous ses faux airs d’ange avec ses habits de fille. Bluffant Maki dont la situation lui échappe, laissant peu de place au doute qui s’installe alors en lui, tout se brouille dans sa tête et s’entête à le repousser, reculant l’échéance le plus possible au lieu de lui ouvrir son cœur. Mais si on regarde de plus près, on s’apercevra très vite que depuis le début Aikawa menait le jeu dès le début de l’histoire rendant logique ce qui n’était pas plausible au départ en usant dans ses charmes pour parvenir à ses fins. Tout porte à croire que la fidélité, comme tout couple qui se respecte, est le leitmotiv caché de l’auteur sans qu'il ne soit précisé..