rmff, perdu mon pavé. J'en tape un autre pour la peine.
Deux séries qui montrent que les mangaka ne sont pas les seuls à faire dans le délire de puissance.
La Caste des Méta-Barons. Jodworsky au scénario-Giminez au dessin. Dessin sublime sans lequel le propos de Jodwrosky perdrait de sa force. Saga intéressante même si la montée de puissance tient du delire et part dans des dimensions DBZienne, ce qui est dommage vu que cela détourne l'attention du caractère dramatique de la destinée des Méta Barons.
Chronique de la Lune Noire: Froideval au scénario, Ledroit (5 premiers) puis Pontet. Froideval crée ici un univers d'héroic Fantasy avec un background étoffé. La série démarre sur les marivaudages d'un orphelin errant, Wismerhill et d'un coupe jarret sans foi ni loi. La petite bande s'étoffera et tout ce monde finira par combattre pour des enjeux les dépassant totalement.
Série très inégale en qualité d'histoire et dessin. Ledroit balbutie avant de trouver son style pour cette série. Pontet le remplace à partir du sixieme tome et mettra trois albums avant de s'affranchir du style de Ledroit et de personnaliser son dessin. Niveau scénario, des redites, l'histoire lambine avant de se reprecipiter avec toujours au final des affrontements titanesques. La saga touche à sa fin, enfin espérons le sinon cela va sombrer dans de l'insipide. Cela semble être négatif comme commentaire mais il y a un vrai souffle épique sur toute cette saga.
Sillage:
Petite précision, c'est de la SF mais de la bonne SF. Il y a en fait deux fils conducteurs à tout les albums, la destinée de la race humaine via la quete de Navis et le fonctionnement du Sillage. Tout les albums en montre une facette. La plupart des tome traitent d'une thématique de la SF ou sont une transposition de certaines des problématiques actuelles.
Deux références en héroic fantasy: L'épée de Cristal Crisse & Goupil et la Quête de l'Oiseau du Temps (Le Tendre-Loisel) Du tout bon, jettez vous dessus.
Une petite série que je qualifierai de série B, Le Gipsy, c'est comme le carambar, ca nique les dents, ca colle mais on y reviens toujours vu comment c'est bon.
Le combat Ordinaire, Larcenet. J'ai énormement apprecié les deux premiers tomes, c'est une chronique sans facon, au propos quasi autobiographique et intimiste. A feuilleter et lire.
Aquablue La saga faite par Cailletau et Vatine. Superbe saga de SF sur fond écologique. Fin un peu bizarre enfin. Il faut savoir que la série a été reprise totalement par Tota, un baroudeur de la BD-comic francais (il publiait beaucoup chez Semic (Strange et Marvel etc). C'est nettement moins convaincant à mon avis, Tota développe des histoires en deux tomes maximums, c'est assez convenu niveau scénario.
Petit commentaire à l'adresse de Gemini
Il y a en général une grosse différence de qualité au niveau dessin entre les mangas et la BD européennes pour plusieurs raisons.
L'esprit de l'industrie et la formation. Un manga est une publication périodique avec de grosse contrainte de temps tandis que la BD européenne est rarement prépubliée et en géneral de format plus court. Enfin je dis ca, mais il faut savoir qu'Asterix (Goscinny et Uderzo) et les premieres oeuvres de Gotlib par exemple, leurs auteurs "pissaient" de la planche pour satisfaire à leur contrainte de temps et aux publications des mensuels de l'époque.
La plupart des dessinateurs de BD européens sont passés par une formations académique plus formels aux beaux-arts et la moindre contrainte de temps leur laisse plus de latitude pour la qualité de dessins (Giminez et Ledroit que j'ai cités sont des autoditactes).
Cette impératif de temps du manga pousse à une moindre qualité en dessin. Culturellement il y a aussi le style manga avec ses codes qui a ses dictats sur le style des visages et la représentation. Les pires exemples que l'on puisse citer comme cela sont les mangas du type Sailor moon ou Saint Saiya, qui sont à proprement parler trés pauvre en dessins. A contrario il y a des oeuvres trés léchées, il suffit de voir certaines planches de Bastard, Gunm par exemple.
Les techniques de dessins n'étant pas forcement la même, un manga c'est de l'encrage avec l'utilisation de trame tandis que la BD europeennes certains auteurs font, l'encrage en fonction de la couleur et la mises en couleurs se fait parfois à la gouache ou l'aquarelle..enfin faisait, il y a de plus en plus de colorisation par ordinateurs (sic).
Il y a aussi une divergence de narration, la BD est plus concise la plupart du temps que le manga à cause de son format plus court (50 pages par tome, rarement plus de 10, sauf des séries fleuves comme Thorgal, XIII).