A propos de cette histoire d'administration édifiante, j'ai envie de dire que c'est triste, mais en même temps je vis la même galère. Pour faire simple, je suis étudiant en première année de japonais à l'INALCO, anciennement Langues'O (les connaisseurs savent que c'est pas une école de merde donc). Comme tous les étudiants, je dois déposer mon emploi du temps au début de chaque semestre (soit, deux fois par an, en octobre et en février). Voici mon histoire datant de deux semaines :
Étant donné que je veux être certains d'avoir l'emploi du temps souhaité, j'ai décider de camper devant ma fac. Je l'avais déjà fait l'an dernier au second semestre, alors pourquoi pas au premier ? J'arrive donc vers minuit devant les portes de ma fac après avoir payé un verre à un ami. 20 personnes attendent déjà devant les portes. Et ce chiffre ne cessera de grimper, devenant exponentiel vers cinq heures trente, l'heure de départ du premier métro...
Huit heures, les portes n'ouvrirons que dans une heure mais nous sommes déjà comprimés les uns sur les autres et je n'ai plus la liberté de mes mouvements. Une porte s'ouvre enfin, la compression augmente jusqu'à devenir insoutenable. Nous entrons par petits groupe de 10 ou 20 personnes et la pression s'intensifie à chaque seconde... Trente minutes plus tard, j'arrive devant la salle où l'on dépose les emplois du temps. Je vous épargne les détails mais la queux initialement lancé se transforme rapidement en entonnoir convergeant vers la seule porte de la salle. Bientôt, le semblant d'ordre devient à nouveau l'anarchie. Je suis arrivé la veille à 22 heures sur Paris, je suis sorti de cet enfer à 13 heures le lendemain.
Tout ça pour dire que ce "bizutage" n'est pas réservé qu'aux étrangers, mais bien à tous.