Ayant pas mal de temps de transport (surtout à cette époque de l'année avec les travaux des castors ~), je consomme pas mal de jeux vidéos en ce moment. Surtout sur DS/PSP, puisque je n'ose pas vraiment exhiber quelque chose de plus récent.
J'ai donc récemment achevé :
- Pokemon, version noire ! Et je suis tenté d'ajouter un "tadaaaaaaa !" ici. Après pas loin de deux ans et demi, j'ai finalement terminé ma partie. D'ailleurs, c'était plutôt pas mal. Les grandes lignes de l'aventure n'ont pas changées d'un iota, néanmoins, de petits efforts ont été fait de ça et de là au niveau du scénario.
La Team Plasma a même une certaine crédibilité dans ses arguments, puisque finalement, quiconque s'interroge un peu sur le concept trouvera assez affreux d'arracher des petites bestioles à leur habitat naturel pour les pousser à s'entre-fracasser... m'enfin, le pokemon étant masochiste par nature, tout va bien ~
- Half minute Hero. Un véritable coup de cœur. Vous connaissez peut-être le concept, on y dirige un petit héros tout de pixels vêtu qui doit sauver le monde avant qu'un terrible Evil Lord n'achève d'incanter son sortilège de destruction du monde, ce qui lui prend tout juste trente secondes.
Ayant la déesse du temps à ses côtés, le héros peut dépenser de l'or (le temps, c'est de l'argent ~) pour ramener le chrono au départ, mais le coût augmente à chaque fois. On fait donc de l'exp à vitesse grand V, on achète son matériel si on a le temps, puis on débloque le passage vers le château de l'Evil Lord pour aller lui foutre une tannée.
Les objectifs secondaires se renouvellent pas mal, ça dégouline d'humour et de clichés, ça ne se prend formidablement pas au sérieux, bref, c'est gé-ni-al.
Une fois terminé le mode Hero 30, on passe à Evil Lord 30, Princess 30, Knight 30, chacun proposant un mode de jeu tout nouveau, très sympathique mais toutefois beaucoup plus court (Hero 30 demeure l'aventure principale).
Chaque "jeu" fait poursuivre le scénario original, à chaque fois cent ans plus tard, quand le mal menace à nouveau, et à la toute fin, on réunit les protagonistes pour jouer au mode "Hero 300", où on regroupe les héros et fonce vaincre le mal une bonne fois pour toute, en 300 secondes non-renouvelables.
Je crois, malheureusement, que le jeu n'est jamais sorti en version boîte chez nous. Pour ma part, je l'ai payé 5 euros sur le PSN.
- Gravity Rush. Je ne l'ai pas encore fini, mais ayant récemment mis la main sur une Ps Vita, j'y joue de temps à autre. Si vous ne connaissez pas : on y incarne Kat, une gravitéenne amnésique qui débarque dans une ville vaguement steampunk perdue en plein ciel. Ayant le pouvoir d'inverser la gravité, manipuler le personnage s'avère très sympathique. Le cel shadding est de qualité, et le scénario avance sous la forme de petites BDs tactiles plutôt réussies.
Il ne justifie pas à lui seul l'achat d'une Vita, mais c'est vraiment un jeu agréable ~
- Final Fantasy : Four Warriors of Light. Remake de Final Fantasy premier du nom, sur Nintendo DS, par Matrix Software. Pour ne rien vous cacher, je hais la trombine des personnages. Ce style "grosse-tête-et-petit-corps-boursouflés" ne me parle pas du tout (c'est à peu près la même chose que dans le jeu de rythme sorti récemment sur 3DS, pour les connaisseurs), pourtant, les environnements sont plutôt jolis, eux. Les champs de blés ondulent, les moulins tournent, les moutons bêlent, bref, le village de départ est sympathique à parcourir.
Ils ont eu la bonne idée de remodeler le système de combat, où chaque action coûte un certain nombre de points (2 pour une magie, 1 pour une attaque), en retirant toute notion de points de magie. Je trouve ça plus agréable, mais également un peu plus tactique, surtout que les ennemis d'en face ne rigolent pas.
Je n'ai pas joué bien longtemps, pourtant, je suis déjà mort six fois ~
- Catherine. Un jeu Atlus, genre de... puzzle game bizarre j'imagine, où l'on grimpe une tour de blocs chaque nuit pour éviter de périr dans son sommeil, avec une difficulté sacrément corsée. J'ai adoré autant que j'ai détesté ce jeu, recommencer 40 fois le même affreux casse-tête alors qu'un bébé géant armé d'une mitraillette grimpe derrière vous en vagissant... c'est concept.
Les phases diurnes se déroulent au bar, ou au restaurant, ou carrément dans les WC, où l'on suit la vie mouvementée de Vincent, un protagoniste qui a un bon air de Monsieur-Tout-le-Monde.
L'ambiance est plutôt glauque, mais il y a de l'humour (Atlus, quoi ~), et les problématiques abordées (assumer ses responsabilités, l'engagement envers son conjoint...) sont matures et bien traitées.
On peut choisir ses réponses aux dialogues et aux sms (de manière assez détaillée), et chaque choix influe sur une jauge de moralité.
Neuf fins de jeu sont disponibles, trois pour chacune des personnalités de Vincent : séducteur, neutre ou fidèle.
J'ai terminé ma partie en obtenant une fin de "Séducteur Normal", et de nombreuses questions restent en suspend, ce qui m'amène à penser qu'il faut tenter de prendre d'autres décisions pour lever le voile sur tous les mystères de Catherine.
Ce que je ferais peut-être un jour, mais en mode Facile cette fois...
Bla-bla-bla-bla-bla ~