Assassins Creed 2 PC : Après avoir longuement joué au premier "opus", j'étais vraiment dans l'expectative de cette suite, située quelque siècle plus tard au cœur de la Renaissance italienne. Premier constat dès le début du jeu, c'est extrêmement beau, léché, et apparemment super bien optimisé (pas de lags, pas de temps de chargement affreusement longs, pas de hardcore config nécessaire pour que le tout fonctionne bien).
On n'est pas surpris par le principe de base du jeu par contre, et on retrouve très vite, après une introduction originale et bien scénarisée (à l'inverse du premier, où le scénario général était bon mais les missions répétitives), la tenue classique des assassins et l'attirail qui va avec.
En vrac, voici les bons points qui me viennent à l'esprit. Tout d'abord, si les reconstitutions des villes moyenâgeuses du premier jeu étaient impressionnantes pour l'époque, la reproduction de Florence ou de Venise, pour ne citer qu'elles, m'apparait comme encore plus aboutie. Les villes sont vivantes, vraiment immenses et surchargées d'une population hétérogène franchement réaliste. Parallèlement à ce plaisir visuel, petite touche sympa, on a accès au cours du jeu à un codex doté de courtes informations biographiques concernant les personnages illustres que nous croisons, ainsi que d'informations parfois super intéressantes sur des bâtiments emblématiques, sur des systèmes de démocratie politique ou sur les grandes familles nobles italiennes. Un bon moyen d'attirer les geeks historiens ou tout simplement les gens s'intéressant à l'histoire.
Côté gameplay, c'est vraiment une suite. On reprend tout ce qu'il y avait de bon dans le premier, et on rajoute pas mal de nouvelles possibilités. Entre autre, on peut désormais désarmer nos adversaires (qui portent parfois des armures lourdes et des armes lourdes, interdisant toute parade avec notre petite épée de rigolo ; le désarmement est quasi incontournable dans ces situations, même s'il existe des alternatives), on peut empoisonner une cible avec notre lame cachée, ce qui la rend dingue quelques instants puis la tue lentement. On peut utiliser des bombes fumigènes pour masquer notre fuite, on peut jeter de l'argent au sol pour perturber l'attention des gardes, ou alors utiliser des mercenaires, des voleurs ou des prostitués..euh...des "courtisanes" pardon :p
Bref, une foule de nouvelles possibilités, de très nombreuses missions annexes, parfois d'excellents challenges (notamment les contrats d'assassinat parfois tendus), un scénario prenant et un contexte historique sexy ; pour le moment Assassins Creed 2 a tout pour plaire, malgré quelques cafouillages dans la maniabilité du héros (Ezzio qu'il s'appelle si je ne me trompe pas) qui peuvent parfois faire perdre énormément de temps. Ajoutez à tout ceci une histoire secondaire où l'on cherche les reliques d'un ancien utilisateur de l'animus, accessibles après avoir résolu des énigmes un coup super accessibles, un autre un peu tordues ou tirées par les cheveux, et vous obtenez un jeu très immersif et à la durée de vie justifiant largement de claquer un peu de sous dedans.