Retrospectivons avant de rentrer dans le sujet
Syberia 1Kate Walker, une avocate new-yorkaise, est chargée d'une affaire du rachat de la fabrique Voralberg pour le compte d'une grande firme du jouet.
Elle se rend à Valadilène, en France, pour faire signer les papiers de la vente. Malheureusement, la propriétaire décède et elle apprend qu'il resterait un héritier encore en vie, le frère de cette dernière, Hans Voralberg, inventeur d'automates, prétendu mort depuis des années, et obsédé par Syberia, la dernière terre des Mammouths.
Kate se lance donc dans un périple vers l'Est, dans un train étrange, à la recherche de l'inventeur et sur les traces de la mystérieuse Syberia
(source : moi-même)On a ici un point & clic où les énigmes sont reines.
Personnellement pas vraiment habituée à ce style de jeu, j'ai pas trouvé le gameplay oufissime. C'est répétitif, même très répétitif, on entre dans une ville ou un lieu, on fouille, on fait 10 fois le tour pour récupérer des objets qui vont à un moment où un autre nous servir. C'est le côté pas vraiment passionnant du jeu.
Je commence fort, mais c'est pour mieux twister derrière.
Car malgré ce gameplay soporifique, on a un très joli jeu.
Certes, l'animation est pas très belle, en plus sur Switch n'oublions pas qu'on a droit à un portage ... d'un jeu PC de 2002.
Par contre les décors sont beaux, très beaux même.
Du steampunk communisto-mystique
Derrière ce néologisme personnel se cache une ambiance froide, métallique teintée de rouille, avec un petit accent russe de la guerre froide et un air de mysticisme lié à la Légende de Syberia. Propre, très agréable et envoutant.
Les PNJ sont complètement barrés, mais vraiment. En plus des interactions classiques, on a les fameux coups de téléphone avec la mère, l'amie et le fiancée de Kate (Walker
, les fans d'Oscar comprendrons)
Les cinématiques sont réussies, mais peu nombreuses. Ca donne un petit côté un peu décalé bienvenu.
AU départ j'étais pas emballée plus que ça, jusqu'à cette fabuleuse cinématique de l'Opéra. Je spoilerais pas mais c'est à partir de là que la beauté du jeu se révèle et où l'histoire prend son sens.
J'ai été surprise de réclamer la suite après les crédits.
Du coup, en avant pour
Syberia 2Suite directe de Syberia premier du nom, Kate Walker part à la recherche de Syberia, accompagnée par l'automate capricieux Oscar et son étrange concepteur, Hans Voralberg.(source : encore moi-même)Toujours le même gameplay, mais après les 10h sur le premier opus, là ça passe mieux. Certes c'est toujours un peu la même chose, mais j'ai eu l'impression que c'était moins lourd.
Les PNJ sont toujours aussi déjantés, mais apparemment ça a déteint un peu sur notre chère Kate Walker
nan mais l'échappée en cercueil sur la neige avec les prêtres, grand moment de wtf
Le jeu nous offre bien plus de cinématiques et c'est très agréable, les décors sont superbes et bien travaillés, mention spéciale aux reflets dans les flaques d'eau, petit détail mais important, l'animation meilleure.
On rentre plus dans l'ambiance mystique et légendaire, délaissant un peu le côté industrialisation steampunk soviétique.
L'histoire est prenante est la fin très belle.
Bon cette fois je l'ai fini en 6h.
Court mais très agréable.
Je reviendrais (bientôt) pour le troisième et dernier volet de Syberia.