Tome 1 à 6.
J'ai un peu avancé je suis passé du 1er volume au 6éme.
Alors je résume : Ce manga est un ovni, il est noir mais pas déprimant mais ça remue fort quant même!
Âme sensible vraiment s'abstenir, car là on fait un voyage du coté obscure de l’âme humaine et d'un monde où la pitié est un vain mot.
C'est un manga choc assez détonant dans la mesure où l'on ne s'ennui pas, on est mis dans le bain d"entrée via des histoires courtes sur le premier tome. Celles ci sont fournies avec en filigrane une trame de fond qui suit sont chemin en nous relatant l'avenir de cette boite peu commune avec ses employés peu communs.
Je vous rappelle qu'on a là Ushijimaa qui est un Usurier professionel et illégal étroitement lié malgré sa volonté aux Yakuzas et a une autre organisation douteuse, si je puis dire afin d'éviter de spoiler.
Sont but c'est le fric, il est là non pas pour depanner les gens mais pour que les gens qui viennent lui emprunter de l'argent soient ses victimes dépendantes et sous sa coupe, d'une manière ou d'une autre.. Ce qui vous surprendra et en choquera pas mal .
Il y va pas avec le dos de la cuillère et tout les coups sont permis.. Vous verrez que l’infâme en devient presque excusable car Ushijima a une vision très spéciale de la vie et de son métier.
On va bien la comprendre et c'est bigrement flippant parce que ça tient la route..
On finit par se poser des questions quant au vu de sa réflexion, son comportement et de ses méthodes a lui et a ses collaborateurs.
C'est a ma connaissance le premier manga où on arrive a faire passer les victimes pour coupables et c'est dingue : Il est intransigeant avec les faibles et ne vous trouvera aucune excuse si vous êtes défaillant.
Lui devoir de l'argent c'est le pire des châtiments! C'est l'enfer sur terre et le pire qui puisse vous arriver !
On se posera des questions sur la société, la vie, les hommes, les femmes, l'argent, le pouvoir du fric, les problèmes qui en découlent... On se posera là en spectateur d'une misère morale, sociale et d'une souffrance humaine émouvante et terrifiante. On verra que les bons sentiment ça n'existent pas, c'est dans les films ou dans les contes car on remarquera que l'être humain au pied du mur a souvent comme réflexe d'abandonner ses valeurs. Mais bon il y'a de la lumière dans ce manga tout de même mais c'est pas Love hina ou GTO.
C'est urbain, c'est trash, c'est cru de chez cru et ca sonne potentiellement réel même si on est dans de l'exagéré. Nous découvrirons ou reconnaîtrons certains comportements qu'on voit au quotidien et chez des gens qui dans leur malheur répètent des schémas qui les conduits toujours a la catastrophe. A ce demander si ils sont cons ou malades pour tomber dans des facilités ou des addictions ou des comportements suicidaires. Le malheur et la detresse sont une plaie. L'humain est fragile.
Pour ça le manga est bien fait et il me rappelle le manga Berserk et l'anime Jin Roh la Brigade des loups par cette noirceur et une certaine fatalité toute dramatique. Comme chez eux pas d'espoirs ou très peu dans ce manga..
Malgré tout ça on rigole et on passe de bons moments avec un humours noir mais aussi un humour intelligent. le tout porté par des pages aux graphismes soignés, pleins de détails et accompagnéd'un chara design qui a défaut dêtre exceptionnel possède son identité propre et tient la route.
Il y'a de l'action dans ce manga mais là où le manga ma parut se démarquer c'est sur l'aspect psychologique.. Le fait que ça se règle a la parole, aux regards, avec des coups de pression, de l'intimidation et autres chantages, combines diabolique, système de manipulations machiavélique et arnaques en tout genre..etc
Le pire c'est qu'il y'a comme une morale a tout ça et là le manga il vise le haut du panier ! C'est mature, rondement mené et bien mise en page pour nous présenter le scenar.
En tout cas là en 6 tomes on va suivre le cas de plusieurs emprunteurs des gens comme " monsieur et madame tout le monde et autres qui a tour de rôle viendront a Ushijima l'usurier. On suivra ces destinée hétéroclite mais unis dans le meme malheur : Le besoin d'argent.
Le manga va aller en s’étoffant, en s’améliorant et je peux affirmer sans doute aucun sauf mauvais plan de l'auteur que sans contest c'est une bonne et grande surprise ce manga.^^
C"est pour un public avertit, ça secoue ne l'oubliez pas et on voit des scènes dures mais c'est pas du fan service non plus de ce coté là, ni de la surenchère. Je vous le re-dit : c'est brut, très dur et c'est normal qu'il y'en est et parfois de cette violence ou cette crudité étalées mais elles seront aussi suggérées ce qui rendra les choses encore meilleures.
Alors maintenant, je vais reprendre ma lecture car là notre Ushijima qu'est un sacré personnage ,mais je vous dit en pas plus sur lui, va devoir se retrousser les manches et être partout sur tout les fronts.
N'hesitez pas si mon retour vous a parlé. Un seul volume vous suffira pour voir si vous accrochez ou pas, c'est garantit ! Il n'ya rien de redondant dans le scénario parce même le principe de l'histoire client pas client est délaissée pour évoluer a quelque chose de plus étoffé.. Du rebondissement et des surprises : Le tout saupoudré de tension et de douleur!
L'argent rend fou les gens! Les homme sont surprenants car il peuvent aller très loin en mettant des barrières ou de la distance avec les chose, les sentiments, les autres . Tout comme l'homme peut aller très bas ou très dans le coté obscur quant il abandonne ses valeurs ou toute estime de lui même et/ou amour propre.
Un manga extrême, bien divertissant qui suit un rythme parfait en étant ni trop lent et ni trop speed dans son rythme comme dans son développement. L'auteur va en prenant le temps de nous faire découvrir son univers : le Japon d'en bas et des bas fonds.
Le Japon d'en bas = société d'en bas. Tout un voyage emplit de trafiques, de combines, d'arnaques en tout genre, de plans foireux ou merdiques, de destinée hallucinante, marrantes et autres dramatique et problématiques.
Voila!^^ J'espere que certains se laisseront tenter par cette lecture complètement décalée et qui sort des sentiers battus.