Le fait d'être pote ou non n'a jamais été une condition sine qua non de victoire...Historiquement, en Italie, en Angleterre et en Allemagne les rivalités entre clans ont toujours existé, souvent le report des rivalités de clubs, sans que cela ne les empêche de gagner. L'italie de 2006, le Brésil à chaque coupe du Monde, l'Allemagne dans les années 70, la France de 82,84 et 98, c'étaient pas non plus de grandes et belles bande de potes unis par le pouvoir sacré de l'amitié franche et virile.
Ce qui unit les sportifs de haut niveau, c'est la victoire et c'est tout...On s'en fout de savoir si personne peut blairer Gourcuff. S'il offre la victoire une seule fois, ils deviendront tous copains devant les caméras...Faut arrêter avec ça...
En 98, tout le monde était pas copain, et Zidane non plus ne faisait pas l'unanimité en tant qu'homme...En tant que sportif c'est autre chose...Mais je crois que c'est plus générationnel. Quand on est jeune, on arrive pas à admettre les compétences d'un type qu'on peut pas blairer. Et en vieillissant c'est quitte ou double entre la jalousie et l'expérience.