Fou toutes les années que j'ai passé en la zieutant de loin. En sachant que c'était une perle d'anime sans jamais me laisser vraiment tenter. J'arrive à la fnac, je vois un jolie coffret. C'est noel je craque je me fais un petit cadeau.
Et la je vois une anime comme rarement je n'en ai vu. Je n'en connaissais que peu de chose, même pas le synopsis, juste la rumeur, je ne voulais pas perdre le plaisir de la découverte. Et ce fut quelque chose.
Au départ le style graphique m'a dérangé, vieillot, peu détaillé. Mais je me suis rendu compte après du ton pastel, du traitement de l'image comme une carte postal (le côté un peu trait tiré sur l'ensemble de l'image) et surtout les différents sujets traités. Le style graphique devient alors un outil, un moyen de faire tout passer de tout dire.
Que dire ensuite, de ce voyage, à part qu'il m'a emporter. J'ai eu moi aussi envie de voyager, chaque épisode m'apportait de nouvelle questions que je me suis posé. Un peu une quête philosophique, une découverte de l'homme sous tout ses aspects. C'est terrible, c'est beau, triste, c'est l'humain.
De plus Kino est un excellent personnage, dont les reflexions et commentaires la rendent parfois un peu à part. Son doublage étant excellent.
J'adore sa conclusion, terrible en soit, dans l'épisode des gloutons. Ou encore la blague avec l'épisode sur le pays où l'on travaille pas et les trois personnes qui construisent le chemin de fer. Surtout le retour qu'ils lui font. Toi qui te moque du sens de notre vie le tient n'en a pas plus vu que tu ne sais même pas où tu vas. D'autre encore se détache. Le pays des livres. Quel reflexions, quel épisode. Cette folie autour des livres, de ceux qui s'accaparent le droit de juger, de critiquer d'avoir les livres ou d'écrire. Enorme épisode, qui bouscule pas mal aussi. Comme celui du pays en paix. Terrible est sa conclusion, d'une horreur profonde. Sans parler du pays de la prophétie. Comment les écrits interpréter et encore interpréter tend vers l'absurde le plus total.
J'en ferai un critique si la motivation m'en prend. En tout cas, ça m'a marqué. Et je crie et hurle au chef d'oeuvre !