Je lirai un jour A comme Association, une coproduction avec un autre auteur.
J'ai bien envie de le lire moi aussi, l'autre écrivain étant Erik l'Homme, auteur de la trilogie
Phaenomen, qui m'avait vraiment captivée quand j'avais 12-13 ans.
C'est l'histoire de quatre jeunes aux pouvoirs surnaturels, que tout le monde prend pour des fous : celui qui a une vision thermique disait à ses proches qu'il "voyait des couleurs" par exemple. Une autre pouvait voir l'âme des gens sous forme de "dragons", mais personne ne croyait à ses histoires... Bien sûr, à vivre dans un hôpital psychiatrique, ils finissaient eux-même par se croire fous, comme on le leur rabâchait sans cesse, et quand ils décidaient de s'enfuir, ils se retrouvaient un peu paumés, à prendre peu à peu conscience qu'ils n'étaient pas si fous qu'on voulait le leur faire croire...
Ce qui m'avait le plus plus, c'était le "méchant" de l'histoire. C'était la première fois que je voyais un antagoniste vraiment humain, pas un simple méchant qui fait le mal parce que c'est dans sa nature de méchant. Lawrence, je crois qu'il s'appelait comme ça, avait ses propres objectifs, le fait est simplement qu'ils entraient en contradiction avec ceux des quatre héros. Il avait le droit à ses propres passages de narration, on s'attachait à lui, c'était la première fois que je voyais un personnage d'antagoniste aussi bien développé.
Le travail sur les personnages en général était très bon, c'est quelque chose qui a pas mal influencé ma façon d'écrire.
Sinon, en ce moment, je relis pour la troisième fois
À la croisée des mondes de Philip Pullman, cette fois-ci en anglais (
His dark Materials en VO). Bon, même si ma dernière lecture remonte à il y a environ cinq ans, je m'aperçois que je me rappelle quand même pas mal d'éléments, ce qui gâche un peu la surprise... ^^' Mais c'est un plaisir de retrouver les aventures de Lyra et Pantalaimon.
Il paraît que cette trilogie, il faut la lire une fois enfant, une fois ado, et une fois adulte. Je l'ai lue enfant, je l'ai lue à 12 ans, et maintenant je la relis à 17 ans... Et c'est vrai que tout semble prendre une dimension beaucoup plus profonde, plus sombre aussi, maintenant que j'ai gagné en maturité.
His dark materials, c'est pas de la fantasy pour ado banale, contrairement à ce qu'a voulu nous vendre le film.
Bon, je n'en suis encore qu'aux
Royaumes du Nord (
The northern lights), le premier tome, je ne suis pas encore entrée dans le vif du sujet. Je remarque quand même que la traduction française - bien que correcte et très agréable à lire - ne rend pas du tout hommage au style de l'auteur. Alors certes, certaines choses ne doivent pas être faciles à traduire, mais lire en VO apporte quand même une toute autre dimension au roman, je le conseille à ceux qui ont un bon niveau d'anglais.