Je me souvenais à peu près de ce que tu racontes dans les trois premiers paragraphes, c'est vraiment la toute fin qui m'avait échappé, mais ça m'a permis de me rafraîchir la mémoire, merci.
La thématique du passage à la puberté comme un vice m'avait pas mal interpellé et fait écho à
Carrie, le roman de Stephen King (la mère de Carrie est une religieuse psychotique qui la maltraite et ne cesse de répéter qu'elle doit rester vertueuse, comme le roman s'ouvre sur les premières règles de la jeune fille, les conséquences sont assez désastreuses) - même si c'est loin d'être le meilleur roman qu'il ait écrit, c'était assez intéressant.
Ce qui m'a gêné dans ce livre, c'est que je n'ai pas ressenti l'émotion de Nina à cet instant là...
...Et tuer quelqu'un doit en procurer pas mal, j'imagine.
Sans parler que leur discussion tourne principalement autour...
D'un meurtre de sang froid. Du meurtre d'une enfant, qui plus est.
Les longs discours philosophiques, ou portant sur la littérature, m'ont semblé un peu en décalage par rapport à ce sujet grave. C'est pourquoi je trouve que ce roman manque d'émotions. Les innombrables réflexions tuent le côté sentimental, à long terme. C'est un roman qui s'adresse clairement aux fans de récits philosophiques, mais pas à ceux en recherche d'émotions fortes comme moi.
Effectivement, je trouve que souvent l'écriture de Nothomb reste très intellectuelle et pas assez émotive. C'est intéressant, mais ça se marie assez mal avec un récit aussi intense psychologiquement parlant.
Je ne vais pas continuer sur du Nothomb, pour le moment, j'ai bien le goût de me mettre à du Thomas Harris, mais après un manga ou un comic... (j'aimerais avoir plusieurs vies ! )
Oh oui, je sais ce que tu veux dire... Bref, fonce pour Hannibal Lecter! Si tu ne te sens pas de lire la trilogie, commence par
Le silence des agneaux, car
Dragon Rouge est assez autonome niveau de l'intrigue (le personnage de Clarice n'existe pas encore).
Léopoldine, tu veux dire.
Je suppose que c'est de cette couverture dont tu parles :
Oui, c'est celle-là. Mais non, il s'agit bien d'une représentation de la mort d'Ophélia dans
Hamlet de Shakespeare, c'est un tableau d'un préraphaelite, Sir John Everett Millais si je ne me trompe pas.
J'aime beaucoup les pré-raphaelites, on retrouve pas mal ce genre d'ambiance bucoliques, avec des femmes rousses et des robes médiévales.
Edit: désolée, elry était passée par là mais je sais pas pourquoi, les derniers messages ne s'étaient pas affichés, j'ai dû oublier d'actualiser dans la journée!