Ouais t'es pas comme moi alors. Le moe en soit me dérange pas (Lucky Star ftw), mais le moe pour le moe oui (c'est à dire sans rien d'autre)
(J'vais me faire lyncher avec ce post… mais je m'en fous passablement.)
Je vais dire que je suis comme toi, le moe pour le moe m'exaspère. Mais dans
Lucky Star (je précise que c'est la série que j'aime le plus), avec les références d'otaku, il n'y a à peu près que ça, d'autant que
presque tous les types de moe et différents fétiches y passent. C'est plus ou moins la même chose avec
K‑ON! et beaucoup de 4-koma car format qui s'y prête bien (
Acchi Kocchi ou
Houkago Play – ce n'est pas une mauvaise blague, promis, juste une excellente série – pour les connaisseurs), si on y regarde de moyennement près.
Parce que les protagonistes sont membres d'un club de musique la série n'aurait pas le droit d'être du genre
slice of life ? Si c'est vraiment la seule raison, car oui je l'ai souvent vue avancée, je trouve cela un peu regrettable. De plus, il n'y a pas que le moe dans cette série, il y a aussi de l'humour comme pour LS et
Minami-ke, et parfois un peu de musique. C'est vraiment l'argument tout fait prêt à balancer parce qu'on n'a rien d'autre à dire, ça, créé par ceux qui n'ont envie d'y voir que cela (probablement ceux qui s'attendaient à du
BECK et qui ont été déçus, de fait). D'autant que personne ne reprochait quasi-rien à
Lucky Star (et ses 24 épisodes plus son OAV) ni à
Minami-ke (et ses 3 saisons). 39 épisodes (40, en fait, il y avait un épisode spécial 14 pour la première saison) de
K‑ON!, ça ne passe pas ? Il faut vraiment qu'on m'explique pourquoi une telle différence de traitement.
À vrai dire, je serais presque curieux de voir quelle définition vous faites de « moe » quand je lis
« Enfin je veus dire qu'a part le fan service et l'action le coté moe saute pas au yeux de suite! Dans K-on tu n'as rien de tout ca » (sic) en parlant de
Strike Witches. 100 % moe et fanservice, là, vraiment, même avec l'action et le scénar'.
Je finis par ne même plus le voir dans la série tellement c'est accessoire dedans (ou alors parce que je m'y suis habitué, ou même parce que j'arrive à en faire abstraction, j'en sais rien) mais dire que
K‑ON! se limite au moe est fallacieux. Cet anime, certes pas forcément
« ze truc du siècle de la mort qui tue des chèvres avec une gélule », j'admets même volontiers que le premier épisode de la deuxième saison n'est pas le plus palpitant, me fait sourire, parfois rire, et me divertit, ce qui est une qualité non négligeable, et j'oserai même dire que c'est le but recherché par une série de ce genre (
slice of life et trame scénaristique sont rarement combinés). Qu'on aime ou pas, que ça nous amuse ou non, c'est une chose, mais il faut l'avouer ainsi plutôt que d'être stupidement de mauvaise foi en répétant des « avis » faciles (je ne vise personne).