L'intégralité de ce discours est fallacieux et ce message montre la contradiction centrale : les dessins ne peuvent pas influencer des personnes mais ils peuvent apparemment apaiser les tensions sexuelles de toutes une population.
Quand je parlais de porno, c'était du live. Et le lien, c'est la partie masturbation. Pour la violence c'est, je crois, l'effet de catharsis qui est invoqué.
Pourquoi, ça influencerait positivement le comportement: car il y a des lois. (Si tu as la même quantité d'endorphine avec ou sans risque de prison, le choix est vite fait)
Ce que je voulais dire simplement, c'est que le lolicon c'est un truc à la marge au Japon qui, jusqu'à preuve du contraire, ne prétend pas représenter le réel (comme un NCIS qui n'hésitera pas à coller un "basé sur des faits réels" pour racoler), a des personnages dessinés dont le chara-design est assez éloigné de l'humain, donc j'ai vraiment du mal à voir ce sujet comme un problème. En plus, comme ça touche un public de niche, son impact culturel est lui aussi extrêmement limité donc ça ne normalise rien du tout.
Ce que tu dis me donne plutôt l'impression de vouloir contrôler l'imaginaire, les pensées des gens car c'est potentiellement dangereux et ça me semble assez totalitaire comme point de vue ou très condescendant vis à vis des spectateurs/lecteurs en fait.
Si c'est critiquer ces œuvres, je suis 100% d'accord mais les présenter comme un problème culturel majeur, c'est excessif. C'est pas vraiment ce que je recherche dans l'animation mais que l'auteur de Made In Abyss ait des fétiches bizarres ne m'empêchera pas d'apprécier la série.
Pour le trouble mental, je pensais effectivement à une forme d'altération du discernement.
Pour l'étude japonaise, je ne l'ai pas lu et je ne suis pas compétent sur le sujet mais de toute façon comme les phénomènes sont le plus souvent multifactoriels comme tu le soulignes, ce sera probablement une corrélation et non une causalité (mea culpa) qui peuvent être démontrés: "Empirical analyses in Japan also find that increasing availability of pornography is associated with declining rates of rape and other sex crimes (Diamond & Uchiyama, 1999)"