Sans blagues quand tu regardes la mise en scène et la manière avec laquelle ça se prend au sérieux, j'avais l'impression qu'il se moquait de moi en tant que spectateur, ça ne réussit pas à m'émouvoir, c'est minable.
Umineko, c'est ridicule et assumé. Higurashi était déjà bien barré sur certains points, mais Umineko l'a littéralement massacré. Les poitrines démesurées (qui déjà plus ou moins là dans le jeu, mais c'est très exagéré dans l'anime), les démones qui se balladent en tenue très suggestive, la surenchère grotesque, l'ambiance malsaine de "fantasy-side" ou les passages qui ferait pâlir les dernière sortie du Shonen Jump (en un nom,
Dread of the grave), ça ne se prend absolument pas au sérieux.
Le problème vient surtout de l'adaptation qui ne sait pas exactement ce qu'elle veut (comme les débuts de FMA:B ). Virer pas mal d'éclaircissement sur certains points, y'a pas vraiment de problème (même si les dialogues manquent un peu de profondeur, adapter correctement le VN en 26 épisode, c'est impossible) mais ils ont zappés des détails croustillants sur l'univers, des scène qui ne servent à rien à part faire hurler de fanboyisme (l'interrogation des Siestas, le combat contre Goat-kun, la toile rouge de Beato dans l'arc 3, etc).
Y'a aussi la double intrigue, qui fait qu'on ne peut pas absolument pas comparer Umineko et Conan. C'est pas juste des suites de meurtres à élucider, c'est bien une seule histoire avec une seule réponse. C'est pas une explication de chaque "affaire", mais c'est L'explication. Y'en qu'une seule, et elle explique tout. explication que vous avez approximativement 0% de chance trouver avec juste l'anime (à savoir, Higurahsi, 1% des lecteurs ont trouvés la solution au bout du quatrième arc et le jeu avait une certaine popularité). Mais d'un autre côté, y'a aussi l'histoire du fantasy-side, qui est quand même introduit de manière très intelligente.
Je me souviens d'une lettre ouverte qui était passé sur un forum, un
obvious cake monstrueux où l'auteur disait clairement qu'il avait fait le jeu dans le simple plaisir de troller les joueurs et que défiait les orgueilleux qui souhaitaient trouver la réponse avant la fin de s'y péter les dents.
Après, c'est sûr qu'il faut juste pouvoir entrer de le jeu, rire connement devant les passages monstrueusement awesome ou se mettre à pleurer quand on se rend compte que notre belle théorie était prévue par l'auteur depuis le début. Umineko, c'est un jeu à la base, on s'y prête ou pas.
L'anime n'est pas vraiment à la hauteur du jeu, c'est surtout un complément pour ceux qui y ont joué. Mais en même temps, il manque pas de scène qu'on aurait aimé voir animées (ou mieux animées ?).