Et en même temps, dans le dernier arc, Ashirogi fait carrément ce qu'il veut, certes avec des changements d'idées, et les éditeurs ne sont finalement là que pour faire médiateur avec l'administration du magazine. L'idée reste là même, oui, les éditeurs sont importants, mais c'est l'auteur qui fait le manga.
Quoi que vous dites, pour moi c'est plus une variation du typique "L'élève bat le maître", sauf qu'ici, c'est intégré dans un milieu atypique. Si tu regardes ça d'un peu plus loin, Bakuman n'est qu'un manga d'arts martiaux relocalisé, finalement. Sur pas mal de points.
Du coup, cette avis critique que vous voyez, dans les deux sens, je le trouve ridicule. Ils donnent un avis clair sur la politique de rallonges de Shueisha, mais le reste, c'est juste une conséquence des conflits qui le rendent intéressant. (Soit, "Nothing matters as long as it's interesting!" C'est quand même le mot fétiche de la série...)
L'arc de Nanamine, puisque vous en parlez tellement, je le trouve dans les moins bons de la série. Je trouve que c'était un détour innécessaire, une rallonge.
Mais s'il faut en donner un avis, je dirais que son côté critique, certes ambigü, dépeint la Jump comme une organisation dans les gris. Moins qu'une critique radicale, c'est un arc qui dit: oui, la Jump n'est pas si mal, mais ils sont pas des anges, non plus. Ou vice-versa. C'est au lecteur de croire ce qu'il veut. C'est ce que vous faites.