oh un bon topic pour les séries nostalgiques de mon enfance
Sans les Goldorak, Candy, Caliméro, Maya l'abeille, Capitaine Flam, etc...le monde de la japanimation serait inconnu pour moi. Eh oui avant le Club Do, c'était Récré A2 présentée justement par Dorothée.
Je me rappelle plus très bien ce que diffusait Croquevacances avec Isidore et Clémentine, Rody le petit Cid ?
Il n'empêche que Goldorak, à l'époque changeait la donne. Voir un robot géant dégommer des méchants n'était pas habituel. Souvenez-vous des « astéro hache, corno fulgure et le fameux transfert », de Vega et des horribles golgot.
Bien sûr qu'une fois adulte, cela nous paraît ridicule mais il faut se rappeler son âme d'enfant. Je pense qu'il est nécessaire de passer par cette étape « je représente le bien et la justice qui vaincront le mal ». Schéma simple mais adapté à l'âge. Après, la vie nous apprend que tout n'est pas aussi blanc ou noir.
Je trouve injuste qu'on puisse faire des comparaisons entre « avant » et « après » niveau graphisme. Si nous nous orientons dans le domaine du cinéma, les effets spéciaux de « Jason contre les argonautes » paraîtront « fades » par rapport à ce qui se fait maintenant. Seulement à l'époque, ils ne pouvaient disposer des moyens techniques actuels.
Goldorak, vu 30 ans après, bah oui c'est moche. Tout comme Candy. C'est facile de le dire mais en 2040, les futures générations diront la même chose des productions actuelles...Je peux pas cracher sur l'esthétique d'un Shigurui, Kanon, Gankutsuou, etc.. tout comme je peux pas cracher sur un Cobra première génération, Gigi, Creamy, Capitaine Flam etc...
La référence en shojo reste tout de même
Candy. Anthony, Archibal, Alister et Terry étaient les bishos riches de l'époque. Ils ne maniaient pas le sabre mais étaient tous amoureux d'une blonde facétieuse. Tiens, c'est pas du harem ça? Sans compter une fin triste de chez triste. Quelle est la différence avec maintenant? Des chara-design mis aux goûts du jour, sauf que l'histoire plus ou moins reste la même à la base.
Une autre référence de shojo est
Versailles No Bara avec une Oscar François de Jarjayes en héroïne pas du tout fade et niaiseuse comme on en voit trop souvent.
Je me souviens d'un épisode de Capitaine Flam qui abordait déjà le thème de l'éternel jeunesse. C'est horriblement moche si on le compare à un Casshern Sins 2008. Mais encore une fois, le thème n'a pas vraiment changé.
Cela fait du bien de regarder les vieux animés et pas seulement par pur nostalgie. Peut-être plus pour les scénarios qui resteront excellents malgré le temps qui passe. Après c'est à chacun d'être disposé à faire l'impasse sur le graphisme...