FICHE TECHNIQUETITRE ORIGINAL :
Hikari to Mizu no DaphneANNÉE DE PRODUCTION :
2004STUDIO :
GENCOGENRES :
COMéDIE, ESPACE, SCI-FICTION & ECCHIAUTEUR :
NESKESVOLUMES & DURÉE :
24 eps 24 mins.::Synopsis::. soumis par
Nakei
Suite au réchauffement climatique de la Terre, le niveau des océans a fortement monté et les territoires habitables pour l'humanité ont diminué en conséquence. Une nouvelle force militaire spécialisée dans les opérations maritimes a donc été créée (son nom "Agence Océan") pour assurer la sécurité des nouvelles villes portuaires qui fleurissent un peu partout sur le globe.
Maia Mizuki, 15 ans, s'entraine depuis longtemps pour rejoindre cette section d'élite mais malgré son talent et ses résultats plus qu'encourageants, elle échoue aux épreuves de sélection.
Désormais sans possibilité de reconversion et sans logement faute de moyens financiers, la jeune fille erre dans les rues lorsqu'elle est prise en otage lors d'une fusillade entre une chasseuse de prime et un gangster. Maia tombe inconsciente après avoir pris une balle paralysante en pleine poitrine. A son réveil, la femme qu'elle a croisé plus tôt lui propose de travailler pour l'organisation Neired spécialisée dans diverses activité pas toujours très légales (et parfois dangereuses). D'abord réticente, Maia comprend vite qu'elle n'a pas vraiment le choix si elle veut avoir une chance de repasser les examens d'entrée de l'agence Océan. Mais son nouvel emploi est loin d'être facile et la tenue de travail (particulièrement sexy) n'est pas vraiment dans ses goûts. Qu'importe pour atteindre son rêve, elle est prête à tous les sacrifices même si elle est loin de s'attendre à ce qui l'attend désormais au sein de Neired...Le début de cette série nous porte à croire que son histoire tournera au drame plus qu'autre chose. On se fait très vite déchanter par la suite lorsque l'héroïne
Maia intègre Neireds, une organisation formée dans leur majeure partie de femmes. A partir de là, nous suivrons donc la plupart du temps le quotidien de ses chasseuses de primes à travers leurs missions et leurs problèmes personnels. Cette routine sera agrémentée de situations comiques appuyées par des séquences d'action plus ou moins intenses dont certaines seront inattendues et d'autres vues et revues ce qui ne nous empêchera cependant pas de muscler notre mâchoire car on est pris au piège de cette brise rafraichissante que nous procure
Daphne in the Brilliant Blue. Néanmoins, cet animé n'est pas rempli uniquement d'allégresse, car même si effectivement son scénario nous donne l'impression de ne pas suivre un fil conducteur, une intrigue plutôt dramatique se cache derrière cette joie éphémère. Cette autre partie sera axée sur la recherche d'identité de notre héroïne. Et je vous avouerai que cette fraction de la trame ne m'a laissé guère insensible car
Maia se retrouvera impliquée dans des situations ou elle sera trahie, blessée, délaissée et trompée tout celà afin de nous permettre de prendre connaissance de la tristesse et l'innocence de cette jeune fille, perdue au milieu de la solitude qui l'entourera durant ses moments. Enfin la série se conclura sur une note mixant chagrin, mélancolie et joie de vivre. Tout celà me porte à croire que la réalisation scénaristique de cet animé qui ne révolutionne en rien le genre reste cependant un mélange adroit de comédie et de tranches de vie survolés par une touche dramatique.
Quand on vient à chercher des défaut sur cet animé, l'inconvénient le plus marquant est surement la forme des yeux qu'on a attribuée aux protagonistes. Certes, ils ne sont pas moches au point de vous donner l'envie de ne plus regarder la série mais refroidissent plutôt l'intérêt visuel compte tenu du chara-design et des vêtements adoptés chez les figurantes. Les graphismes quant à eux sont coloriés et rafraichissants. Je pourrais aussi rajouter la présence de plans fixes comme lacune se rapportant aux graphismes et dessins de cette œuvre. Personnellement j'ai apprécié cet univers ou les cours d'eau sont des voies de locomotion, l'architecture futuristes des bâtiments et bien d'autres éléments qui complètent ce panel visuel.
Les personnages ont beau ne pas renouveler la gamme au niveau du background qu'on rencontre dans le milieu animé. Ces derniers n'en restent pas du moins insignifiants, car les caractères qui définissent les protagonistes principales me semblent appropriés à chacune d'entre elles ceci afin de les apprécier à leur juste valeur sans pour autant lasser le spectateur. On trouvera donc une manipulatrice,
Rena qui n'est autre que la responsable de Nereids faisant usage des hommes comme du papier toilette, ensuite viendra
Shizuka la plus féminine d'entre elles de par son comportement qui est la technicienne du groupe et je rajouterais
Gloria (Alalala cella là
) une fouteuse d'ambiance dotée d'une sérieuse manie à dégainer sur tout ce qui lui parait louche. Elle donne l'impression d'être une sorte de prototype ou sosie de Levy (Cf
Black Lagoon). Enfin
Yuu, une version féminisée de
Rambo calme et réservée complètera le tableau des personnages principaux hormis celui l'héroïne que je vous invite à découvrir en regardant la série.
Les OST sont présents et relativement simple dans leur construction musicale à l'écoute. Les thèmes musicaux quant à eux ne sont que le reflet du contenu rafraichissant et légèrement triste de la série.
Étrange qu'en 2004, cette série n'ait pas attiré plus l'attention parmi les consommateurs d'animés. Quoi qu'il en soit, il n'est jamais trop tard, et donc, si le ecchi dans une moindre mesure ne vous rebute pas et que vous souhaitiez regarder une série comique non exempt de défauts dont on peut ne pas en tenir compte, n'attendez plus et jetez-vous dessus car je pense que vous ne perdriez pas au change à moins que vous preniez cet animé trop au sérieux et non comme une détente.
So let's go Daphne !! Note: entre
7 et 8[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=JnxFQk2e1t8[/youtube]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=lKw6DdpZTMI[/youtube]