Niveau production japonaise, ce qui est difficillement accessible, ce sont les visuals novel (Pléthore, Da Capo, Clannad, Kannon) et les ligth novel (Full Metal Panic)/romans (Jin-Roh par exemple.
Quoique, si on est bilingue anglais, en fouinant un peu on trouve pas mal de traduction légale et payante de visual novel (mais oooh suprise, ce sont toutes celles à caractère porno; huhuhu).
Beaucoup des anims à structure harem, tranche de vie lycée sont issus de tels médias (
School Day par exemple), mais cela fournit parfois de joli oeuvre comme A Ef-Tales of Memory and Tales of Melody par exemple.
Les medias sont bien plus imbriqués au Japon qu'en occident. Est ce un signe d'appauvrissement de la production, oui et non. La dynamique y est très forte et même si il y a souvent des ressemblances entre certaines séries; il y a toujours une évolution ou une narration différente. Les deux EF cités auparavant; il était plannifié de les porter en anime si la visual novel fonctionnait bien. Certaines adaptations font aussi suite à un travail amateur de talent comme par exemple Shingetsukan Tsukihime.
Parfois d'autre produits dérivés sont issues d'une anime par exemple True Tears, les seihyus en guise de promotion et de développement avaient raconté des historiette radiodiffusées.
On trouve parfois des oeuvres imbriquées comme les fameux ./Hack/ séries traitant des MMO dont l'histoire se dérouile sur plusieurs séries animés, un manga et les jeux vidéos. La totalité de l'histoire se déroule au fil des différents supports (OAV, premier jeu, une premiere saison, deuxieme jeu, troisieme saison intercalée avec le troisieme jeu, OAV d'épilogue, séquence grosso merdo).
Il y a aussi pas mal d'anime de bonne qualité qui sont fait directement, Code Geass, Serei No Mobito (faut que je vérifie), Darker than Black, les Black Lagoons ou Paranoia Agent.
Les anims sont des adaptations pour beaucoup car cela réduit la prise de risque, un manga qui fonctionne; coute moins cher à tester et donc la diffusion papier sert de benchmark.
Si on veut parler d'un appauvrissement et d'un manque de prise de risque, prenons l'exemple américain: Comparativement, ce n'est pas réellemment plus fameux pour la production ricaine hein. 95% de ce qu'ils sortent ce sont des adaptations des comics.... (et bon à la quatrieme série reliftée et modifiée de Batman, cela devient soulant). On trouve là un très gros appauvrissement culturel au niveau de la production. Les comics sont en plein déclins relatif vu qu'ils ne font plus que se reinventer et se revisiter à la sauce moderne.
Après une adaptation est toujours en quelque sorte une trahison. Starry a répondu dans l'ensemble sur le fait que les auteurs n'interviennent pas ou peu dans l'adaptation du manga. Il s'agit aussi de deux métiers différents avec des logistiques et impératifs diamétralement opposés. Les mangakas doivent la plupart du temps aussi continuer d'assurer la réalisation de leurs mangas afin de fournir le support de l'anime. Ils collaborent surement et les synopsis sont peut être transmis aux studios d'animations. A ce titre là, l'épisode de Paranoia Agent qui se passe dans un studio d'animation met en scene avec humour le petit monde de l'animation.*
Personnellement je prilivegié la plupart du temps l'anime. J'apprécie en général peu le format, la découpe et la qualité graphique des mangas (il y a de tout hein, mais niveau BD, je suis vieille école).