Bon allez, un petit résumé de ce que j'ai vu récemment...
Maho Shojo Madoka 1-2 : Je me suis souvenu de tout le foin qui avait eu autour de cette série lors de sa diffusion, et j'avais prévu de me la mater car l'aspect graphique m'avait interpellé. Alors, après deux épisodes, j'en pense quoi? Ben que je me suis fait chier. C'est vide. Les persos sont creux (et Madoka a réussi à me sortir par le nez en 5 minutes). L'univers m'a l'air d'être un truc tape à l'œil incompréhensible (mon dieu que le passage dans le monde alternatif dans le deuxième épisode était moche...) qui parait compliqué alors qu'il y a de grande chance que ce soit un truc bateau. Bref, j'ai pas envie de continuer. Si certains me dise que ça s'améliore par la suite (et que Madoka pense à autre chose qu'à son "super top kawai" futur costume de magicienne), je ferais peut-être un effort, mais là, je suis pas motivé...
Usagi Drop (Un drôle de père) 1-7 : Ah, là par contre j'ai tout de suite accroché. C'est touchant sans être niais, il n'y a pas de larmes de crocodile et ça n'oublie pas d'être drôle. Les personnages sont proches de nous dans leur comportement, et c'est bien une étude de la famille et des difficultés de la vie de tous les jours qui nous est contée, sans artifices. C'est simple, bien rythmé, avec une tenue graphique tout à fait correcte (j'aime beaucoup les débuts d'épisodes en aquarelle
). Bref, du très bon tranche de vie qui met de bonne humeur, mais qui n'oublie pourtant pas l'intrigue.
Le comportement de la mère de Rin m'a bien interpellé et j'ai hâte de savoir la suite
: J'avais bien aimé la première saison, alors j'ai poursuivi avec la deuxième
. On reste dans la même atmosphère de délire absurde, même si j'aimerai bien que l'on retourne au source du principe : les avatars et "la baston" pour obtenir du meilleur matos. Là on a débuté par la plage... Je suis tout de même bien content de retrouver les protagonistes, qui ont toujours un sacré problème niveau cerveau. Surtout les mecs. Du côté des filles, on commence à plonger dans l'insupportable : déjà que leur personnalité n'est pas très intéressante, leurs réactions sont toujours les même. Les running-gags commencent à devenir lassants... Notons néanmoins une avancée dans le délire amoureux de la série, qui m'inquiète tout de même pour son avenir... Je poursuis en espérant que ça ne descende pas niveau qualité....
Tiger and Bunny 14-21 : La seule série du printemps que j'ai réussi à poursuivre et qui ne me déçoit pas. Du très bon divertissement, avec des épisodes qui alternent entre l'intrigue principale, assez denses, et d'autres consacrés aux personnages, tous attachants (il est néanmoins regrettable que certains soient mis de côté). Dernièrement, on a perdu en légèreté pour se diriger sur une pente un peu plus "dramatique", mais ça reste bon enfant et parfois prévisible
Maverick assassin des parents de Bunny, je l'avais vu venir dès qu'on avait su que ce n'était pas le timbré de l'ourobouros
Je m'inquiète tout de même : la fin de la série approche et nous n'avons pas eu beaucoup d'informations nouvelles sur cette société secrète... Mais m'en fous : la suite!
Mawaru Penguidrum 1-3 : Ah, là, j'ai un problème : j'ai beaucoup de mal à entrer dans l'univers. C'est du bon, du vrai n'importe quoi, on ne sait pas où on va et habituellement j'aime ça. Mais là j'y arrive pas. Pourtant j'adore les pingouins, les deux persos masculins sont attachants (la soeur j'ai plus de mal déjà, notamment sa voix, je sais pas pourquoi
), il y a de la qualité niveau graphisme et tout. Mais... Y a un truc qui me bloque. Le coup du stalker et du "destin" peut-être, qui me barbe grandement. Faut que je trouve la force de continuer, c'est une bonne série, je le sais...
No6 1-7 : J'aime beaucoup. Malgré les sous-entendus yaoi qui ponctue de ci de là l'œuvre (et encore, ils y sont allés mollo : pas de rougissement à la con, et ça peut s'expliquer par l'histoire des persos même si ça vaut zéro niveau subtilité) et le personnage de Shion, trop candide. L'univers futuriste, ce semblant de paradis que représente la ville No6 m'a bien accroché, et je n'ai qu'une envie : savoir ce qui se cache derrière. On avance bien, si on oublie le dernier épisode qui ne servait à rien. On a bien le temps de s'imprégner de l'atmosphère de la série, avec cette histoire de classe sociale, de bannis, puis le mystère des abeilles... Non, on peut avoir une bonne surprise. J'attends la suite.
Ikoku Meiro no Croisée 1-7 : Deuxième série tranche de vie de la saison que je suis. Avec comme cadre un Paris du XIX ème siècle bien représenté (très beau décors
). On y suit la petit Yune fraîchement débarquée du Japon, qui va apprendre le mode de vie parisien chez Claude Claudel (ils se sont pas foulés pour le nom...), un peu bourru sur les bords (ah, bah il est français hein). Il est amusant de voir les réactions des uns et des autres sur les différences culturelles, mais il ne se passe pas grand chose. Néanmoins, il semblerait qu'unE petite intrigue pointe le bout de sen nez, à confirmer. Quant au mode de vie du XIX, on peut dire qu'il n'est pas trop mal représenté (les enfants des rues, un Paris finalement bien gris, la révolution industrielle qui commence à transformer la structure de la société...). Dommage que le personnage de la gosse de riche fanatique du Japon vienne gâcher l'affaire.
Et bah, j'en ai vu des choses récemment...
