Angel Beats #01 à 07: Avec
Maeda un peu partout... c'est excessif et confus.
Y a des jours ou je me demande souvent si certains scénaristes écrivent vraiment leurs histoires pour qu'elles corroborent et fondent avec/dans la durée d'une série (nombre d'épisodes).
C'est un peu le cas avec
Angel Beats ou arrivé à la moitié de son parcours, les personnages se posent les mêmes questions que le spectateur: Qu’est ce qu'on fait maintenant ? A quoi allons nous jouer pour la suite ? A se demander si cela était volontaire. C'est magique et un brin amusant n'est ce pas ? Pas vraiment.
Avant toute chose de quoi parle cet animé. Un petit récap ci dessus en spoil, via le synopsis de
lukeichi, pour ceux qui ne connaissent pas.
Stade d'existence : l'Après-Vie. Otonashi a perdu tout souvenir de sa vie de mortel et se retrouve dans une école de l'Entre-Deux-Mondes. Les étudiants y apprennent à se séparer de leurs attachements pour pouvoir accéder au Paradis.
À peine arrivé, le jeune homme se fait enrôler par Yuri dans le Shinda Sekai Sensen (Ligne de Front de l'Après-Vie), une organisation qu'elle dirige dans le but de combattre Dieu, à qui elle reproche de lui avoir destiné une vie pleine de malheurs. De son côté, le Conseil des Étudiants, présidé par l'ange Tenshi, a pour mission de maintenir l'ordre établi.
Chacun campe sur ses positions, chacun a ses propres raisons ; et pour les défendre, chacun est prêt à aller jusqu'au bout : à coups d'armes de guerre pour le SSS et de pouvoirs surnaturels pour le Conseil des Étudiants.
Voilà un peu le topo. Présenté ainsi ça fait germer des idées mais dans le concret et la réalisation c'est insuffisant pour différentes raisons.
- On croit laborieusement à la rivalité qui nous est présentée suite à la présentation des motivations d'une partie antagoniste. Au point ou j'en suis, l'enjeu et l'histoire d'
Angel Beats demeurent encore empaquetés.
- Le choix initial adopté, un épisode = un figurant, pour exposer majoritairement les protagonistes et les raisons de leur présence étaient médiocres. La narration se sert de deux cordes qu'elle juxtapose maladroitement: la comédie et le drame. On passe d'un fil à l'autre sans liants et du tout au tout. Le basculement d’atmosphère est brutal et précoce. Ce fut donc fade la plupart du temps, on parvient difficilement à me toucher malgré un épisode 3 qui fit mouche quand même.
- Partant de là, sur quoi peut-on se reposer pour éviter le naufrage ? Les personnages peut-être... Eh ben non. Globalement, c'est raté car primo la narration n'aide pas dans leur appréciation mais surtout et à cause du casting bien trop large et vaste qui ne peut être difficilement exploitable a bon escient par faute de temps. Sans compter en plus le fait que certains d'entre eux sont éliminatoires pour simple question de feeling (
Yui, le pseudo rappeur en tête...). Il n'y a que
Kanade qui effleure ma sensibilité, cela étant du certainement à sa solitude voilée.
- Reste la musique et la technique visuelle. Pour ce dernier, je suis assez partagé parce que nous avons de beaux décors à côté, un environnement scolaire bien foutu et des scènes d'action intéressantes... Bref, une direction artistique de qualité. Seulement, on est desservi à l'autre bout par un chara-design laid, lisse et plat et une coupe de cheveux quasi commune pour les garçons. On a aussi du mal à déceler parfois la présence d'un nez chez
Yurippe. D'ailleurs, je ne capte par pourquoi j'ai toujours l'impression que leur bouche se déplace sur la joue quand les personnages sont de profil...
Ensuite, l'animation m'est déplaisante uniquement quand le concert refait son apparition a cause des répétitions de mêmes gestes et mouvements dans lesquelles on ressent l'influence d'autres séries (
Idolmaster) et la présence d'une 3D non convaincante. (La première fois c'était sympa...)
On perçoit la bande sonore assez présente qui, malheureusement, ne fait pas frétiller ma fibre musicale. N'empêche que le générique d'ouverture est quand même beau et bien réalisé.
Abrégeons pour l'instant mon avis sur
Angel Beats qui ne m'inspire qu'un seul mot: Bof!