Je viens d'attaquer la série. Le changement d'ambiance est assez déroutant: en 70 ans, on passe quand même d'une société relativement féodale à un système nettement plus technologique. J'imagine que la mise en commun des savoirs et connaissances des 4 nations a pu permettre ce grand bond en avant.
Je me suis fait la même réflection, mais au final, c'est pas si choquant que ça.
Dans TLA, la nation du feu avait la machine à vapeur, les zeppelins, même des tanks...
Là, on se retrouve 70ans plus tard, et le changement est raisonnable : c'est grosso modo passer de 1870 à 1940.
C'est surtout la position de la maîtrise des éléments dans la société qui a changé. Avant, la technologie n'était pas très mise en avant et pas très utile au final, vu que les benders faisaient tout.
Dans le royaume de la terre ou la tribu de l'eau, les benders bâtissaient les maisons/igloos en quelques secondes, et géraient le métro/les canaux.
Seule la nation du feu, qui avait une maîtrise moins "pratique", faisaient de la recherche. Là, dès qu'on mélange tout le monde, que la société devient moins traditionaliste, la technologie prend son essor et le monde avance. Quitte à laisser nos chers benders derrière et à donner naissance au mouvement égalitaire.
Pour Toph et le metalbending, oui je sais bien qu'elle a créé une école, c'était la chose à faire, c'était une bonne idée et tout... mais ça aurait pu être un peu plus élitiste.
On a beau se faire enseigner les super techniques secrètes plutôt que de le découvrir seul, si on a pas le talent requis, ça ne marche pas (pas vrai, Zuzu?).
On aurait pu avoir, comme metalbenders, seulement les grands maîtres de la terre (oui j'alterne un peu les langues, parce que "maîtrise de *****" fait un peu trop pompeux et est moins élégant à mon goût que le terme original, mais placer des mots anglais au milieu de ma litanie en langue de Molière m'écorche toujours un peu les yeux) qui auraient eu leur master d'earthbending avec mention.
J'étais juste un peu triste que la mégatechniquesecrètedelamortquitue de notre chère Toph Bei Fong, qui l'illustrait bien, une fois, comme le prodige de son siècle soit maitrisée par des types d'arrière-plan qui se font ridiculiser par tout ce qui bouge.