Je m'insère dans votre débat pour vous dire d'une part qu'il est sans doute souhaitable de vous détendre un peu, étant donné le haut niveau de potentiel polémique de PS&G. Ça c'est pour faire croire que je suis encore actif dans le staff.
Ensuite, je voulais aussi réagir à certains posts (et j'avoue ne pas avoir tout lu) pour rejoindre ceux qui affirment que PS&G n'est pas du South Park. Cela me semble évident, autant en terme d'objectifs avoués que de techniques que de références culturelles et de public visé.
Je crois aussi PS&G n'est pas une tentative d'aller taper le fandom occidental, plutôt le fandom japonais qui n'est pas exclusivement otaku. Un fandom bien plus nombreux qu'on ne pourrait le penser et plus silencieux et respectueux que les "pure" otakus nippons.
Je voulais aussi réagir sur le fait que PS&G n'est PAS de la parodie, pas du tout. Je rejoins les points de vue établis par Afloplouf (parce que c'est mec riche et cool) mieux détaillés par Soren et, ô Destin surprenant, Panzerfaust. C'est surtout un grand tonneau d'eau fraîche. Atypique et innovant mais pas forcément original. Et ça fait encore fait grincer des dents mais à mon avis, en plus d'un omnibus pour talents plus ou moins confirmés, c'est aussi une oeuvre qui devra se jauger dans sa totalité. Les deux premiers épisodes sont faits pour choquer et rameuter le public cible. Les thématiques et resosrts se diversifient par la suite.
Je confirme aussi la très haute qualité de l'animation. L'épisode 6 est une preuve à lui tout seul.
Et j'ai vu certaines oeuvres citées en référence (Dead Leaves, etc...) mais moi ça me fait irrésistiblement penser à
Excel Saga, qui par contre est beaucoup plus volontiers parodique mais certains ressorts allant pêcher dans l'absurde total et le non-scénario ainsi que certaines séquences m'ont rappelé cette désormais vieille série.
Et puis ça me rassure quand même de voir des réalisateurs et scénaristes plein de talents pouvoir afficher leur culture qui contrairement à celles de leurs fans "durs" n'est pas passéiste et nippo-centrée et plus à l'image de la jeunesse japonaise non-otaku des années 2000.
Les références du clip de la fin du 10 sont simplement énormes ! Je me demandais à quel style me fait penser le dessin de Chuck, et bien c'est à celui de Jamie Hewlett (Tank Girl, Gorillaz)