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Épisodes 1 à 3J'ai eu très très peur en visionnant le premier épisode, très peur de me fourvoyer dans un shojo mièvre et chiant à mourir... Même l'humour n'a pas réussi à m'esquisser un seul sourire (bon j'ai regardé
Gintama juste avant, ça joue peut être un peu).
Puis étant l'un des animes préférés d'une personne de confiance, je me suis dit que ça ne pouvait être possible que ça soit aussi pourri que ça en avait l'air et j'ai pris mon courage à deux mains pour enchainer sur le second épisode, qui s'est révélé heureusement et radicalement beaucoup mieux. L'histoire prend vite ses marques et dévoile un rythme assez soutenu, saupoudré d'un humour rafraichissant et d'une certaine originalité, vu que je n'ai pas souvenir d'avoir déjà regardé des séries portant sur ce genre de thème qu'est le show business (mis à part l'excellent
Perfect Blue, mais ce n'est pas comparable).
Bref, fin du troisième épisode je suis conquis et j'en demande encore.
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Épisodes 4 à 14Finalement cette série se révèle être de plus en plus intéressante au fil des épisodes et me rappelle agréablement le ressenti que j'ai eu en visionnant
Chihayafuru, notamment sur le fond et la notion de dépassement de soi dont fait preuve
Kyoko Mogami. De plus, cette fille est un personnage relativement intéressant par son charisme et la façon dont celui-ci interagit sur les autres personnages qui l'entourent.
Comme
Chihayafuru, l'illusion de romance du début s'efface très vite pour laisser place à une histoire essentiellement axée sur une succession de défis de plus en plus surprenants et difficiles à relever. Ce trait scénaristique me plait beaucoup, je l'avoue, même si je préfère toujours
Chihayafuru dans le style.
Dans tous les cas, si vous ne connaissez pas encore
Skip beat et que vous en avez marre d'attendre la suite de
Chihayafuru, ça me parait un être un bon palliatif.
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Série terminéeLa suite de l'histoire a pris une tournure que je redoutais par sa prévisibilité et je n'aime pas que les prévisions se réalisent, surtout quand celles-ci semblent assez faciles.
Corn qui, malgré le fait qu'on ne voit jamais son visage, n'est autre que Ren et on le devine dès sa première apparition. Puis le fait que Ren tombe amoureux de Mogami, ça je le sentais venir dès son arrivée à la LME... :/
Mais, il y a bien un "mais", l'habillage autour de ses prévisibilités, la façon dont celles-ci sont amenées sont loin d'être médiocres. J'ai beaucoup apprécié les difficultés que rencontre
Ren sur le dénouement, ainsi que les performances d'actrice de
Mogami.
J'ai eu du plaisir à regarder cette série qui m'a relativement surpris malgré la vison que j'en avais au préalable (comme quoi les apparences sont trompeuses, souvent). Il n'y a aucun temps mort, aucune longueur, et j'avoue que je ne m'y serais certainement pas intéressé aux premiers abords si l'on ne m'y avait pas poussé. Mon seul regret est la fin un peu trop précipitée et qui reste ouverte sur le manga, mais elle suffit à terminer la série du fait que je n'ai pas spécialement envie de continuer sur papier (surtout qu'il parait que ça devient moins intéressant), alors je ne vais pas chipoter non plus.