Je viens de finir
Ico, et c'était très joli. Malheureusement, le jeu ne m'a pas autant emportée que
Shadow of the Colossus, la faute peut-être à des problèmes de gameplay : la caméra aux placements pas toujours judicieux, les combats rigides qui peuvent durer très longtemps quand on n'a que le bâton, certaines phases de plateforme très ardues (LE MOULIN À EAU)... Tout ça a eu tendance à me rappeler que j'étais assise dans ma chambre, sur mon pouf, la manette dans les mains.
J'ai aussi beaucoup lu que la faiblesse de Yorda avait tendance à la rendre attachante... C'est vrai, mais elle m'a aussi beaucoup énervée. Bien sûr, on a envie de la protéger, bien sûr, on a le coeur qui bat très vite quand on l'entend crier dans une pièce éloignée... Mais la plupart de mon temps, je la passais à pester contre elle. Que ce soit clair : pester contre les personnages de jeux-vidéos à tout bout de champ est une chose que je fais très souvent, je n'ai rien contre Yorda en particulier, je l'aime bien cette petite. Mais je n'avais jamais eu à m'énerver contre Wander ou Agro dans un Shadow of the Colossus, par exemple.
D'ailleurs, une fois que j'ai compris la "condition" pour que laisser Yorda seule puisse la mettre en danger, je ne me suis plus beaucoup inquiétée pour elle.
Le boss final, lui, était une bonne trouvaille, j'ai trouvé le concept assez original. Malheureusement, il adopte vite le système du "Die and Retry" :
Parce que réussir à aller chercher l'épée à temps à chaque fois, quand on n'a comme indication du lieu de sa chute qu'un faible tintement, c'est quasiment-impossible. J'ai fini par apprendre les emplacements successifs de l'épée et par y courir machinalement, sans y penser... un peu dommage pour l'expérience de jeu. Il a aussi fallu que j'aille sur internet pour comprendre qu'on pouvait déplacer les piliers.
Bon, comme ça, j'ai l'air de ne dire que du mal d'Ico, mais je trouve quand même que c'est un excellent jeu, hein
Un point que j'ai particulièrement apprécié est le level-design très ingénieux et cohérent : les pièces du château sont reliées entre elles de manière logique, et quand on comprend que, dans le décor, rien n'est laissé au hasard, on résout assez facilement la plupart des énigmes.
Mais ce que je retiens surtout de ma comparaison avec Shadow of the Colossus, c'est que Fumito Ueda a su apprendre de ses erreurs entre les deux jeux, ce qui me rend encore plus impatiente que
The Last Guardian sorte (même si j'ai pas de PS3... mais bon, le temps que le jeu sorte, le prix de la console aura sûrement baissé
)